-
Pas vraiment un biopic ce My Week With Marylin, mais bel et bien l’autopsie d’un mythe vacillant raconté à travers les yeux d’un jeune troufion de l’industrie du cinéma. Un idéaliste galvanisé par sa percée dans le monde des paillettes regardant une star en pleine crise existentialiste: le sujet à de l’allure, l’angle d’attaque aussi, mais ils nécessitaient forcément un point de vue dialectique (espoir/lassitude, la star Marylin/la femme Norma) auquel le film refuse de se soumettre, préférant le caractère anecdotique de la romance platonique, à l’étude de personnages perdus dans un monde trop grand pour eux. Si Michelle Williams, vraiment impeccable, arrive de temps à autre, à infuser un peu de sa beauté triste au film, la mise en scène, à base de focales déformantes incongrues et de travellings incessants, s’élève rarement au-delà des canons télévisuels.
Toutes les critiques de My Week With Marilyn
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Il ne s'agit pas d'un biopic, mais d'un récit personnel sur la star. Un postulat autrement plus original et pertinent. Non content de découvrir une Marilyn irrésistiblement manipulatrice, on se régale des coulisses d'un tournage sous haute tension, avec des acteurs à la taille exacte de leurs personnages (...) Michelle Williams dans le rôle titre [est] troublante et fascinante comme l'était Marilyn.
-
Hilarant par moments mais aussi touchant, c'est une douceur, une aventure légère, plus jolie que les autres concurrents au titre du biopic lapidaire. Attendez-vous à voir les nominations aux diverses récompenses pleuvoir pour Michelle Williams et Kenneth Branagh.
-
Le résultat est un film plutôt chic, bien que très frustrant tant on aimerait en voir plus de la vie si riche de cette icône. Mais Michelle Williams relève un défi de taille : celui de faire revivre un instant l'âme et le glam de Marilyn à l'écran.
-
Formellement classique, My Week with Marilyn rend un bel hommage à la star que l’on sait, mais vaut surtout par le regard qu’il porte sur ses acteurs et l’industrie du septième art
-
Une mise en scène moins classique aurait pu porter encore plus haut ce biopic intime dont on retiendra surtout l'interprétation impeccable d du casting.
-
Le réalisateur Somon Curtis dresse le portrait à la fois lumineux et touchant d'un Monroe paumée, droguée, alcoolique, capricieuse, fragile et tendre. Michelle Williams a été nominée pour l'Oscar de la meilleure interprétation. A juste titre.
-
Bienvenu sur le tournage du "Prince et de la Danseuse" qui réunit Marilyn Monroe et Sir Laurence Olivier : des coulisses mythiques qui nous passionnent d'autant plus que Michelle Williams assure.
-
Délicieuse comédie anglaise doublée d'une love story au cœur d'un tournage de légende: My Week With Marilyn a tous les arguments pour plaire. Le plaisir du spectateur est clairement à la mesure des attentes. (...) [Quant à Michelle Williams], passé les premières minutes du film, elle se métamorphose complètement. Un impressionnant tour de force.
-
Formellement classique, My Week with Marilyn rend un bel hommage à la star que l’on sait, mais vaut surtout par le regard qu’il porte sur ses acteurs et l’industrie du septième art (...) Le film vaut quasiment pour la seule performance de Michelel Williams et sa manière personnelle d’incarner un mythe sans jamais se laisser étouffer par le poids de l’idole qu’elle interprète.
-
Premier choc de ce biopic romance, l'époustouflante Michelle Williams qui, (...) incarne avec une véracité confondante la célébrissime icône. (... Croyez-moi, le meilleur endroit pour passer une semaine avec Marilyn, c'est le cinéma le plus proche de chez vous.
-
(...) la chronique se réduit à une insignifiante bluette d'été. Pourtant, au coeur de ces tableaux surannés (...), grandit une émotion particulière sur le personnage de Marilyn.
-
Ce film plein de charme fait revivre le mythe tout en montrant la face sombre et dépressive de Marilyn.
-
Si l'on apprend rien de nouveau sur la fragilité psychologique de Marilyn, on découvre son côté manipulateur. (...) Michelle Williams, une Marilyn tout en complexité, offre quelques moments émouvants de grâce face à un casting anglais de grande qualité.
-
Plus glamour que jamais, Michelle Williams incarne avec maestria la complexité de la star en mal d'amour, victime de ses névroses et de ses addictions destructrices. Un bémol toutefois; la mise en scène manque un peu d'inspiration.
-
L'aura de vulnérabilité qui entoure Williams autant que Monroe est sans doute le secret d'une interprétation gracieuse qui sauve le film de l'ennui et restitue, l'espace d'un instant, l'âme de l'inoubliable Marilyn Monroe.
-
A l'impossible nul n'est tenu. L'excellente Michelle Williams n'est pas Marilyn. Du moins, et c'est déjà ça, parvient-elle à l'évoquer dans ses phases mélancoliques, jamais dans la légèreté et le charme. (...) L'idylle platonique et éphémère avec l'actrice dont se targue Colin Clark n'étincelle pas davantage qu'à l'écrit : le degré d'analyse est trop superficiel, tous les clichés sur Monroe y passent. En revanche, le film est une petite machine à faire rêver au tournage du Prince et la Danseuse.
-
Dans le dispositif de My Week With Marylin, la priorité absolue semble donnée à la plate et parfaite exactitude de la reconstitution : décors, costumes et efforts de contextualisation historique carillonnent en masse dans chaque plan.
-
Pas un biopic, donc, mais un récit d’initiation où Marilyn Monroe apparaît d’abord comme une cruche incapable et névrosée pour, dans une seconde partie concentrée sur sa relation avec le jeune Clark, se dévoiler sensible et impitoyable séductrice, plus ambiguë qu’on ne l’imagine. Le jeu de Michelle Williams dans le rôle-titre est à l’image de ce (télé)film BBC de luxe : joliment illustratif.
-
Pourquoi avoir fait le choix de filmer la star dans tous ses travers de capricieuse chochotte et de délicieuse idiote (...) ? La petite histoire d'amour avec un troisième assistant de plateau qui dura une semaine (...) est loin de suffire à faire décoller cette bluette !
-
Ce biopic sélectif, qui regorge de thématiques intéressantes, se révèle inégal et trop sage, malgré une superbe Michelle Williams.
-
La bonne idée de ce film, adapté des romans de Colin Clark, est d'avoir montré Marilyn à travers les yeux d'un très jeune homme, stagiaire au début du film, et dont l'ascension au sein de la Warner se paye au prix d'une vampirisation par le système. La mauvaise, c'est d'avoir voulu ressusciter Marilyn à l'écran. Sans doute n'aurait-on pu trouver meilleure copie de l'original que Michelle Williams, qui est vraiment à croquer en blonde peroxydée des années 1950, qui parvient même parfois à faire illusion. (...) Le résultat, aussi agréable à regarder qu'une belle revue en papier glacé, n'a pas plus de profondeur qu'un jeu des sept erreurs.
-
Quelques jours dans la vie de Marilyn Monroe
embaumés dans un académisme cireux.