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Alors que le droit d’adoption par les couples de même sexe enflamme les tenants de la
famille traditionnelle, la vision de ce film agit comme une efficace piqûre de rappel. Hollywood, 1979, deux hommes, un adolescent, la haine ambiante, la justice aveugle… Sans jamais chausser les gros sabots du militantisme ni obliger les acteurs à viser la performance (Oscar de la subtilité pour Alan Cumming), c’est avec les armes de l’indignation douce que "My Two Daddies" empoigne, mobilise et accroît un besoin vital d’égalité.
Toutes les critiques de My Two Daddies
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Travis Fine sonde avec finesse la force du sentiment paternel. Sans jamais sombrer dans la tentation de la chronique lacrymogène, il trace une vois sensible et juste pour décrire la complicité de deux hommes et d’un enfant, malmenés par un système judiciaire dont l’humanité de ses membres se heurte à la rigueur des lois qu’ils doivent appliquer.
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Si ce film dégouline un peu trop de bons sentiments, de coups du sort, il a, au moins, le mérite de tenir son cap dramatique sans verser dans l’optimisme béni oui oui des contes à arrondir les angles.
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Le récit manque de finesse, charge sans mesure les adversaires du couple, et se perd parfois dans des allées inutiles. Travis Fine ne parvient jamais à hisser son film au-dessus du simple fait divers, du simple constat d’une injustice évidente et terrible.
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"My Two Daddies" n’est pas le mélo du siècle mais constitue malgré tout le produit sympathique d’un certain cinéma militant pour grand public.
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Honnête mélo qui prône l'harmonie entre des êtres que rien, a priori, ne réunit. Dommage que Travis Fine passe à côté de ses personnages hétéros, beaufs et un poil caricaturaux.
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Littéral jusqu’à la banalité, le titre est trompeur : rien de moins ordinaire que cette histoire et que ce film, biscornu et bancal, venu proposer un point de vue singulier sur la question.