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La réalisatrice a filmé pendant un an un instituteur qui a passé toute sa carrière dans la même école primaire de province et qui s’apprête à partir à la retraite. Le nouvel Être et Avoir ? À quelques nuances près, oui. Les nuances ? Une absence de réel point de vue et un didactisme souligné à la craie grasse modèrent cet éloge vibrant, et sans aucun doute sincère, de la laïcité.
Toutes les critiques de Mon maître d'école
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Burel est un cœur simple, au sens où il a conservé intacte sa vocation et sait éteindre, avec les mots qu'il faut, le feu des anicroches et des noms d'oiseaux.
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Dès les premières images, on tombe sous le charme de Jean-Michel Burel, le maître de Saint Just-et-Vacquières (Gard), un village de 250 habitants.
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La personnalité de Jean-Marie Burel force le respect et l’admiration dans son humour et sa pédagogie paternaliste.
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Au-delà de la simple chronique, le film réserve des moments de vie qui en disent plus long que les propos recueillis du maître ou le commentaire off.
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Si on s'attache à ce personnage investi, jovial, ce doc n'a toutefois pas la densité et la classe d'Être et avoir.
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Portrait charmant d’un maître à l’ancienne, le documentaire s’attache aux pas et aux tracas de quelques enfants, sans s’arrêter vraiment sur l’un d’entre eux,
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Emilie Thérond draine nombre de tics des reportages télé : storytelling simpliste, scénario conciliateur, typage des personnages, traitement décoratif de la musique, forcing émotionnel, mise en scène au rabais.