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Suivant le procédé un peu galvaudé du faux documentaire, Kazandjian ne dévoile rien qu'on ne sache déjà (notamment sur la corruption et le cynisme qui règnent dans le monde des affaires) mais signe une comédie grinçante et efficace qui a le bon gout de ne pas donner de leçons.
Toutes les critiques de Moi, Michel G, milliardaire, maître du Monde
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Demaison est si ignoblement parfait dans ce rôle de 'maître du monde', il permet au réalisateur d'utiliser un humour très corrosif pour décaper la réalité des puissants.
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Kazandjian ne s'est pas privé d'en faire des tonnes et de mettre dans la bouche de son fringant capitaliste quelques répliques d'anthologie.
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Si vous aimer les docs de Michael Moore et les comédie qui ont du sens, alors ce film est pour vous.
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Demaison est parfait en winner "tout trop" qui se croit invincible, et Laurent Lafitte excelle dans celui du journaleux à l'humour distancié. Les dialogues , qui sentent le vécu, sont un condensé de causticité, et cette version du monde impitoyable de la finance, une satire drôlement percutante.
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Une comédie sociale assez jubilatoire.
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Une parodie de documentaire politique, où un pseudo journaliste militant de gauche essaie de dresser le portrait au vitriol d’une caricature d’industriel puissant. Si les modèles sont immédiatement identifiables (Pierre Carles ou Michael Moore pour le documentariste à charge, Jean-Marie Messier pour le symbole d’un capitalisme carnassier), le film ne cherche jamais ni à les réinventer ni à les crédibiliser. Juste à enfoncer le clou d’un premier degré fourre-tout et des clichés bon enfant. Conduisant cette supposée satire sociale fielleuse au rayon des fausses bonnes idées et désamorçant d’emblée son potentiel pamphlétaire. On est très loin de "Groland".
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Quel intérêt à faire la satire (médiocre) d’un genre de businessman qui est déjà en soi une caricature ?
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Voilà le pendant comique de "Ma part du gâteau" (...) hélas pas le début d'un effort pour mettre en images le vrai-faux doc. Cette comédie bien pensante entraîne, par son traitement, l'inverse du but affiché, le Medef peut se réjouir !