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Si Amerrika (2009), le premier film de Cherien Dabis, évoquait l’exil de Palestiniens vers les États-Unis, May in the Summer prend le chemin inverse. Pourtant, comme les trajectoires de ses héroïnes, les thématiques se croisent et se recoupent, évoquant une famille recomposée et le choc des cultures dans cette nouvelle comédie identitaire aux accents autobiographiques. À partir d’un scénario assez convenu sur le retour aux sources, la réalisatrice d’origine jordano-palestinienne assume son goût pour le soap et parvient à faire briller ses deux atouts : le punch des dialogues, délicieusement incisifs, et le charme d’un casting irrésistible dont elle endosse le rôle principal. Épaulée par un pétillant trio d’actrices (mention spéciale à l’hilarante Alia Shawkat) et par un Bill Pullman touchant en père indigne, Cherien Dabis fait rimer intercommunautarisme avec légèreté sans verser dans le sermon édifiant.
Toutes les critiques de May in the Summer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Racontant un pays où cohabitent tant bien que mal les communautés religieuses, Cherien Dabis signe un film plein d'humour et plus profond qu'il n'y paraît. Car derrière les secrets familiaux, qui explosent à la figure des concernés et les emballements incontrôlables du coeur, on dépasse le stade de l'anecdote savoureuse pour plonger dans le quotidien d'une région du monde mal connue, sinon par des clichés. Soit tout ce qu'évite ce film, mêlant intelligemment intime et politique.
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Après "Amerrika", la réalisatrice Cherien Dabis se met en scène dans ce second film doux-amer dont l’écriture scanne justement les contradictions du monde arabe.
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La sincérité affleure dans cette chronique au féminin riche en scènes touchantes. Si l’ensemble souffre de légères baisses de régime, l’énergie des actrices (notamment Hiam Abbass, toujours exceptionnelle dans le rôle de la maman) emporte le morceau. Une scène épatante filmée au bord de la Mer Noire confirme que la cinéaste s’y entend pour capter la complicité féminine.
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Cherien Dabis livre une oeuvre ambitieuse avec, en toile de fond, une ville méconnue: Amman. Sans faux-semblants, son film traite du métissage, de la religion, de la sexualité et surtout de la tolérance.
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Une jeune femme exilée à New York revient à Amman passer l'été avec sa famille. Une chronique au féminin au ton juste où les retrouvailles sont aussi des déchirures.
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Cette chronique sentimentale et familiale parle du choc des cultures sur un ton qui sonne juste. Les situations, souvent drôles et tendres entre les trois soeurs viennent désamorcer le mal-être d’une femme en quête d’elle-même.
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Ce joli film féministe confirme le talent de l’Américano-palestinienne Cherien Dabis qui tente de faire bouger les mentalités au Proche-Orient.
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Une petite comédie prévisible mais sympathique.
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Une New-Yorkaise d'origine jordanienne revient à Amman pour préparer son mariage. Rien ne se passe comme prévu. Une belle quête d'identité et d'avenir, et un attachant portait de femme.
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Mais la réalisatrice, qui sait saisir au vol un essaim de "ninjas" (des femmes voilées), le regard des Jordaniens sur les jambes de May lorsqu’elle fait son jogging, un vol d’avions au-dessus de la mer morte qui rappelle la situation géopolitique du pays ou un réveil à l’aube dans un désert sublime, aurait gagné à resserrer son film.
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Découpée en chapitres avec des proverbes pour titres (« Chacun est un enfant chez soi », « Ce qu’on enfouit au fond de son cœur finit toujours par remonter » etc.), cette chronique familiale douce-amère se révèle un beau portrait de femmes sur fond de choc de cultures.
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Entre comédie et chronique douce-amère, le film n'est pas exempt de poncifs « psychologisants », mais a l'incontestable mérite de faire preuve d'originalité dans sa description « au féminin » d'un univers en général dépeint du seul point de vue des mâles.
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Les actrices ont beau être superbes, la séduction n'opère pas sur la durée. Entre drame et comédie, les pesanteurs de l'écriture se font assez vite sentir dans ce film de Cherien Dabis.
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Le film (...) est une déception (...) un film affadi et pire, agaçant.
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Une réflexion légère sur la coexistence religieuse et la tolérance envers la différence.