-
Sacrée reine d’Écosse alors qu’elle n’a que 6 jours, Marie Stuart lutta sa vie durant pour préserver son indépendance en s’opposant notamment à sa cousine Elizabeth, reine d’Angleterre, qui la fit condamner à mort. Inspiré de la biographie de Stefan Zweig, le film brosse le portrait d’une femme moderne et très seule, dont la quête d’absolu se heurte à l’Histoire. Si son insularité est illustrée par quelques idées fortes de mise en scène, la narration, un rien figée, manque hélas d’un peu de souffle.
Toutes les critiques de Mary, Queen of Scots
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Une interprétation d’une modernité et d’une fraîcheur folles. Des plans savamment composés et superbement éclairés. La démence, embusquée à l’orée des scènes, se niche dans des plans filants qui troublent une narration, en surface, sobre.
-
À la rigueur de la reconstitution, Imbach préfère l’exploration d’une psyché fascinante. États d’âme et hantises traversent un film oscillant entre cataclysme et langueur (...) Film âpre et intransigeant, comme son héroïne, "Mary Queen of Scots" prend le risque de ne pas séduire. Il produit tout le contraire.
-
Une fiction miniature mais nullement austère. Marie Stuart, campée dans toute sa complexité par l'excellent Camille Rutherford.
-
Grâce à la fougue, dans le rôle-titre, de la comédienne Camille Rutherford, on échappe, de justesse, à un ennui royal.
-
Thomas Imbach, qui adapte la biographie de Stefan Zweig, raconte cette incroyable histoire romanesque de manière si naturaliste qu’il en émane une banalité sans éclat. En dépit de la belle interprétation de Camille Rutherford.