Toutes les critiques de Maggie

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    À la suite d’une terrible pandémie, les personnes infectées sont placées en quarantaine jusqu’à leur transformation en zombies. Les parents obtiennent cependant de garder leurs enfants contaminés le plus longtemps possible, sous certaines conditions. C’est le cas de Wade Vogel qui a décidé "d’accompagner" sa fille Maggie. C’est le monde à l’envers. Nourries de cinéma, les grandes séries télé modernes infusent désormais les films, qui l’assument pleinement. Lui-même issu de "The Walking Dead", dont il a signé le formidable générique, Henry Hobson ne parvient jamais à se débarrasser de cette encombrante étiquette qui colle à son premier long métrage, un film de zombies "réaliste" et mélodramatique comme l’est la série créée par Frank Darabont et Robert Kirkman. Même ambiance mortifère aux couleurs désaturées, jeu au ralenti des acteurs, sérieux de l’intrigue, science du maquillage dégueu… Hobson fait tout pareil, mais en moins bien – l’inimaginable épisode 14 de la saison 4 de "TWD" ayant placé la barre bien trop haut en termes d’émotion et de rapports parents-enfants. Pour se démarquer un peu, le cinéaste anglais joue la carte du contre emploi en offrant à Schwarzenegger le rôle le plus profond de sa carrière. Et ça marche. Beau et nuancé, minimaliste et vulnérable, Arnold efface Schwarzy de nos mémoires, au grand dam des fans qui crieront sûrement leur indignation. Voir le vieux chêne se fissurer sous nos yeux suscite un séisme comparable à celui occasionné par la performance de Sylvester Stallone dans "Copland."

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Schwarzie révèle une facette plus fragile de son talent dans ce film d’horreur intimiste et émouvant.

  2. Metro
    par Mehdi Omaïs

    Pur film de genre, "Maggie" permet cette fois à Schwarzie de jouer sur une partition très subtile, le dévoilant plus touchant que jamais dans un registre où on ne l’attendait pas.

  3. L'Express
    par Eric Libiot

    Du gore version film d'auteur. Drame intimiste et oeil dans le potage. Un miracle.

  4. Ecran Large
    par Simon Riaux

    Inabouti mais attachant, ce film de zombie traversé par une infinie mélancolie ne manque pas de qualités.

  5. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    Même s’il ressemble plus à un drame familial qu’à l’un des films de George A. Romero où les zombies sont assoiffés de sang, ce long-métrage met en lumière la fragilité et la vulnérabilité des êtres.

  6. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Interrogeant l’éternelle angoisse du zombie dans l’intime d’une relation père-fille, Maggie ne va pas très loin. Il ne stagne pas non plus, construisant efficacement, en quelques images de grisaille, son ambiance triste et un peu vague à l’envers du grand spectacle de cinéma qu’offrent les morts-vivants.

  7. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Violence et émotion y sont distillés avec parcimonie, une sensibilité étonnante qui embarrassera les fans de l’acteur et assommera les vrais amateurs de films de déterrés, qui n’y verront qu’une oeuvre sur la détresse et la perte froide comme la mort. Néanmoins, on peut lui trouver des charmes.

  8. Libération
    par Clémentine Gallot

    Obéissant aux codes du genre (scènes d’automutilation…), le cinéaste sacrifie aux griseries de l’entertainment un regard qu’il rêve contemplatif, au milieu duquel trône la vieille carcasse du Gouvernator, silhouette lasse de colosse et fascinant vestige dans ce monde en ruines.

  9. Critikat.com
    par Ursula Michel

    Sans révolutionner les codes du film de zombie et les questionnements métaphysiques innombrables qu’il sous-tend, "Maggie" traite le mythe avec une originalité de regard revigorante.

  10. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    "Maggie" arrive après une série comme "The Walking Dead" (...) Et souffre fatalement de la comparaison; il y a moins d'action, de densité, d'émotion, d'intuition, d'humanité, de déchirement. Reste la curiosité de voir Schwarzy aux antipodes de tout.

  11. StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Il y a dans ce énième film de zombie quelques bonnes idées. (...) Pourtant rien ne fonctionne. (...) avec son visage éternellement froid et sa posture figée, il ("Schwarzenegger ndlr") indiffère plus qu'il n'émeut.

  12. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Entre horreur et mélodrame, le réalisateur tente un mélange rarement séduisant, le plus souvent bancal et simpliste.

  13. Le JDD
    par Barbara Théate

    Arnold Schwarzenegger se frotte à un registre plus dramatique dans ce thriller d’auteur apocalyptique. Et il est plutôt convaincant, sobre et émouvant en père qui apprend à gérer la mort à venir de son enfant. Le film, où il ne se passe finalement pas grand-chose, l’est beaucoup moins.