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Adaptation de La Maestà, un polyptyque du XIVe siècle racontant la Passion du Christ) en tableaux vivants, cette expérience plastique propose une image découpée en vingt-six écrans où des figurants s’agitent pour recomposer les plans. Ode ludique mais répétitive au split screen, le film restitue le tumulte de l’œuvre originale.
Toutes les critiques de Maesta, la Passion du Christ
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) un tableau vivant et, mieux encore, un vrai film de cinéma, peignant en gloire et dans le temps la beauté du mouvement, des couleurs et des formes. Chaque minute est remarquable, et chaque panneau s’offre à cent lectures différentes.
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Par son originalité, son foisonnement, les moments d’action ou de pause qu’il implique, Maestà est une incongruité visuelle.
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Duccio en salle, c’est le fantasme d’une filiation retrouvée : accrocher cette peinture – populaire – au portique du cinéma, c’est un peu lui offrir un baroud d’honneur devant les descendants de son public d’origine.
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Cette oeuvre de carton-pâte, à la fois triviale et mystique, fascine surtout par son processus de fabrication, lent et collectif, qui rappelle celui de la peinture primitive dont elle s'inspire.