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Avec l’intrigant Brick (2006), dans lequel il tentait de conjuguer film noir et teen movie, l’auteur réalisateur Rian Johnson avait fait une entrée remarquée dans le cercle fermé des cinéastes US à suivre. Son deuxième long, Une arnaque presque parfaite (2009), avait ensuite violemment tempéré les ardeurs... Looper, lui, est bien plus qu’une revanche : c’est
la preuve que l’on avait finalement sous-estimé Johnson qui, dès son troisième essai, affiche une ambition et une assurance qui le propulsent dans la sphère des Nolan et autres Aronofsky. Dans un élan d’inspiration fou, sa SF mélancolique et racée convoque Blade Runner, Bienvenue à Gattaca ou Akira (ça, c’est pour vous donner une idée du niveau), tout en creusant sa propre mythologie futuriste, dont la bande-annonce n’avait révélé qu’à peine vingt pour cent. Cette retenue dans la promo, rare, contribue à la fraîcheur d’un film absolument inattendu qui ne cesse de prendre de la hauteur jusqu’à un final vertigineux. Dans l’intervalle, Johnson aura métamorphosé Joseph Gordon- Levitt en héros d’action tourmenté, filmé Bruce Willis (qui incarne le personnage vieux) comme personne ne l’avait fait depuis Incassable, et offert au genre ce qui pourrait bien ressembler à un nouvel échelon. Le « futur vous » n’est pas prêt d’oublier Looper
Toutes les critiques de Looper
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La science-fiction intelligente semble parfois faire partie des espèces en voie de disparition - Trop de science physique et il y a un risque créer un truc froid et téléguidé avec trop d'explosions. Looper n'est pas parfait, mais il a pris un peu du Magicien d'Oz : Il a un cerveau, du courage et un coeur.
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L'un des plus grands films de science-fiction de ces vingt dernières années.
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riginal et audacieux, le thriller de Rian Johnson réinvente intelligemment le film d'action.
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Ce n'est pas un film parfait, c'est mieux : un film que personne d'autre n'aurait pu faire et qui parle à tous.
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Un thriller de science-fiction original, ambitieux et inventif au suspenses savamment orchestré et aux personnages complexes. Bref une authentique réussite qui tient en haleine jusqu'à son terme.
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Au programme : paradoxes temporels, scénario béton et une sacrée dose d'adrénaline. Un thriller d'anticipation électrisant et racé, qui a bluffé l'Amérique.
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Une série B de science-fiction haletante, qui vient côtoyer les grandes productions hollywoodiennes, avec toute la finesse et l’intelligence des meilleures révélations cinématographiques.
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Bourré de trouvailles de scénario, exploitant ingénieusement et avec originalité l'idée du voyage dans le temps et jouant ainsi avec nos neurones, ne négligeant pas pour autant l'humour, la romance et l'action, offrant enfin une performance incroyable à Joseph Gordon-Levitt en Bruce Willis jeune, "Looper" est à coup sûr un film à ne pas louper.
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Entre Terminator, Minority Report et Triangle, Looper n’invente rien mais parvient à trouver l’essence des plus grands films de science-fiction. En 3 films, Rian Johnson montre qu’il a tout d’un grand.
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Parti de Terminator, Looper réussit finalement assez bien à illustrer à l'échelle intime, dans les décors fantomatiques de lieux archétypaux du cinéma américain (...=) la fameuse phrase de Joyece : "L'histoire est un cauchemar dont je cherche à m'éveiller".
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Une série B d’anticipation où les personnages, qui voyagent dans le temps, sont à la fois victimes et tueurs. Un coup de maître époustouflant.
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Si « Looper » est un peu écrasé par le poids de ses modèles, le film transcende néanmoins l’exercice de style – ou de genre – et impose une véritable identité, fût-elle brouillonne. Rian Johnson, (...)se paie ici le luxe d’attendre une demi-heure avant de sortir Bruce Willis de sa manche. Il prend le risque d’une rupture de ton brutale à mi-course, le thriller urbain à la « Dark City » laissant place à un drame rural façon « Witness ». Il braconne des territoires moraux ambigus que Hollywood a désertés. Il pose, sous couvert de SF, des questions sur le destin – comme tous les films sur le voyage dans le temps, « Looper » est une histoire de seconde chance. Bref, il n’a pas « loopé » son coup.
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Fort de son univers rugueux et de ses anti-héros douteux, « Looper » se pose alors en réminiscence réussie des séries B « lo-fi » que confectionnait John Carpenter en marge des grosses machines hollywoodiennes. Les amateurs apprécieront.
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Poignant et exaltant par bien des aspects. Une oeuvre rare.
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« Looper » ressemble à une explosion, je dirais même que c’est encore plus que ça.
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Plus qu'une surprise, une révélation. Rian Johnson repousse les limites du genre avec ce film de science-fiction ambitieux et intelligent, maîtrisé au niveau de l'écriture et de la mise en scène, orchestrant avec précision un suspense parfois vertigineux.
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Un incroyable conte futuriste à la fois speed et mélancolique, original et bourré de références.
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Un thriller d'anticipation mené à une allure effrénée (...) il parvient surtout à maintenir le cap du suspense jusqu'au final sacrificiel aussi beau qu'efficace.
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Tout est original dans ce film de science-fiction ambitieux et inventif, doublé d'une belle rêverie sur l'enfance.
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Rian Johnson (« Une arnaque presque parfaite »), réalisateur indépendant de 38 ans, réussit un thriller d’anticipation diablement efficace, porté par un suspense de tous les instants, un casting impeccable et des effets spéciaux à dose homéopathique.
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Un thriller ingénieux et très tortueux. Pour les fans de Memento et d'Inception.
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Un thriller de science-fiction écrit et mis en scène par Rian Johnson. Avec un Bruce Willis très à son affaire. Un scénario habile qui mêle action et réflexion, sur les notions de culpabilité, de rachat et de choix face au destin.
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En dépit de son originalité, Looper parvient à ennuyer, ce qui relève de l'exploit et donne le temps de constater le maquillage douteux de Joseph Gordon-Levitt supposé le faire ressembler à un Bruce Willis pour sa part bien usé. Bof.
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Ce thriller de science fiction, qui sollicite la réflexion, apporte une touche moderne aux films de ce genre.
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Il faut un peu de temps avant de prendre ses repères, mais « Looper » mérite vraiment le déplacement. Bruce Willis se révèle à la fois dur et tendre et Joseph Gordon-Levitt crève l’écran.
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Scénario alambiqué pour ce film d'anticipation plus ambitieux que les autres. Malgré son maquillage peu discret, Joseph Gordon-Levitt est très convaincant en jeune Bruce Willis.
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Malgré les poursuites et le suspense, les questions sur la vraisemblance de telle ou telle scènes parasitent l'attention.
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Looper peut certes intriguer, Mais on ressent surtout le manquer de tenue de l'ensemble, bricolage narratif qui aurait mérité d'être plus investi pour atteindre la dimension à laquelle il prétend.
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Rian Johnson, (...) à force de montrer à quel point il serait doué et consciencieux en tout, étouffe tout sous ses trucs de fabrication. Des méfaits de l’auteurisme dans le cinéma hollywoodien.
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Looper ne peut qu’impressionner de prime abord. Ne serait-ce que par la puissance de son classicisme upgradé à coup d’effets numériques et de belles trouvailles théoriques, développant une narration d’une clarté cristalline à travers le labyrinthe archi-enchevêtré de son scénario. C’est aussi sa limite, tant il semble composer pareil écheveau, dont chaque fragment byzantin est là pour s’imbriquer dans un autre, moins par ambition esthétique que pour flatter l’intelligence d’un spectateur à qui le film administre sans cesse la démonstration appuyée de sa propre virtuosité.
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Maquillage mis à part, le résultat est bluffant. Et concourt au charme étrange de ce drame futuriste qui ne livre toutes ses clés que dans les ultimes minutes.
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« Looper » est un accident exaspérant.
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Un gros hi-concept de science-action, un acteur qui connaît la musique et l'ambition du mélodrame. Alors oui c'est un peu cheap, branlant, embarrassant par instants, mais le film finit par échapper à son prétexte pour se trouver un sujet, il se trouve par la même occasion une a^me, c'est à dire plus que de simples idées vaguement cool lancées en l'air ou que des fac-similés d'émotion sur-musiqués.
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Si Looper peine à prendre son envol, c'est qu'il reste justement englué dans des références trop grandes pour lui.