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Certains films dialoguent et se complètent sans l’avoir cherché. Comme ce Lola vers la mer et Girl. Leurs héroïnes sont deux jeunes transgenres en plein processus de réattribution sexuelle. Mais si la Lara de Lukas Dhont vivait cette transition avec le soutien de son père, la Lola de Laurent Micheli se retrouve, elle, isolée avant l’opération, car sa mère qui l’épaulait vient de mourir. À son enterrement, elle retrouve un père hostile qu’elle n’a pas vu depuis deux ans et avec qui elle entreprend pourtant, comme le souhaitait sa mère, un voyage pour disperser ses cendres, au cours duquel ces deux contraires vont apprendre non sans heurts à s’apprivoiser. Malgré ses maladresses, ce premier long mû par une sensibilité à fleur de peau est avant tout porté par un duo magnifique : la révélation Mya Bollaers et Benoît Magimel, déchirant en père dépassé par les événements.
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Certains films dialoguent et se complètent sans l’avoir cherché. Comme ce Lola vers la mer et Girl. Leurs héroïnes sont deux jeunes transgenres en plein processus de réattribution sexuelle. Mais si la Lara de Lukas Dhont vivait cette transition avec le soutien de son père, la Lola de Laurent Micheli se retrouve, elle, isolée avant l’opération, car sa mère qui l’épaulait vient de mourir. À son enterrement, elle retrouve un père hostile qu’elle n’a pas vu depuis deux ans et avec qui elle entreprend pourtant, comme le souhaitait sa mère, un voyage pour disperser ses cendres, au cours duquel ces deux contraires vont apprendre non sans heurts à s’apprivoiser. Malgré ses maladresses, ce premier long mû par une sensibilité à fleur de peau est avant tout porté par un duo magnifique : la révélation Mya Bollaers et Benoît Magimel, déchirant en père dépassé par les événements.