-
Si la lumière blanche, hivernale, rappelle (de très loin) De beaux lendemains (97), d’Atom Egoyan (producteur exécutif), le montage chahuté, au lieu de créer du relief, accentue son absence. Reste un regard parfois juste sur une histoire d’amour au long cours et la présence d’acteurs «seniors» qui n’ont pas dit leur dernier mot. Parmi eux, Gordon Pinsent mérite, dans tous les sens du terme, notre reconnaissance.
Toutes les critiques de Loin D'Elle
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Pour son premier long-métrage en tant que réalisatrice, l'actrice de 28 ans Sarah Polley fait preuve d'une grande maturité. Avec intelligence et subtilité, elle sait distiller un vaste panel d'émotions allant de la jalousie aux sentiments de culpabilité, d'incrédulité, de profonde tendresse...
-
Pour son premier film comme réalisatrice, l'actrice canadienne Sarah Polley a fait fort. Elle s'empare du thème de la maladie d'Alzheimer et signe une histoire d'amour entre seniors, où Gordon Pinsent excelle face à Julie Christie. Poignant.
-
Sobre et sensible, la mise en scène s'appuie sur la force du sujet, sans jamais tenter d'attirer l'attention par une quelconque virtuosité technioque. Evitant le pathos larmoyant, Julie Christie n' a jamais été aussi poignante, tandis que Gordon Pinsent nous brise le coeur. Mais cette oeuvre est aussi un hymne à la vie qui évolue et se poursuit sous une autre forme.
-
Sarah Polley semble avoir tourné son film pour le regard souvent perdu de ses personnages. Et elle a choisi des comédiens qui, comme Julie Christie, peuvent tout dire avec leurs yeux : le temps qui passe, l’éloignement de la vie, mais aussi l’étonnement qu’elle suscite, jusqu’au bout, et les sentiments, bien sûr, leur fragilité comme leur malice. La pudeur et la force s’allient ainsi dans ce film, qui est tout à la fois une interrogation sur la persistance des liens et un drôle de manège amoureux du troisième âge.
-
Que dire de Loin d’elle ? Le Canada c’est beau ? Les retraités aiment skier ? Il était peut-être un peu prématuré pour Sarah Polley de se lancer sur un sujet aussi sensible qu’Alzheimer pour un premier long métrage. La réalisatrice ne porte pas, au final, un regard vraiment neuf sur la maladie. Le film se révèle plutôt difficile à digérer aussi bien à cause de son évolution laborieuse que son esthétique pas vraiment originale. Mise à part une grande lenteur dans le développement de l’histoire on note agréablement que le personnage principal est magistralement interprété par Julie Christie. Toujours juste, le jeu des acteurs fait preuve d’une grande crédibilité. Est-ce vraiment suffisant pour se laisser tenter ? Pas sûr.