-
Avec son intrigue forcément accrocheuse sur les effets d'une drogue dont tout le monde rêve, Limitless dispose d'un colossal potentiel divertissant qu'il utilise à fond, sans trop se soucier de la portée de ce qu'il raconte. Mais le projet est clair dès le départ : on n'est pas là pour penser, le héros s'en charge. D'ailleurs, l'idée même d'une substance qui rendrait intelligent séduit précisément parce qu'elle implique la disparition de toute notion d'effort nécessaire à la réflexion. De ce point de vue, le film est une drogue qui sert à la fois d'anesthésiant et d'euphorisant.
Toutes les critiques de Limitless
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Bradley Cooper impressionnant (...) une mise en scène inventive (...) un scénario au cynisme jubilatoire et aux bascules incessantes (...) On en sort rincé.
-
Un thriller plutôt bien balancé et (raisonnablement) immoral (...) Bradley Cooper gagne honnêtement ses galons de héros.
-
(...) ce thriller original, qui flirte avec le fantastique, sait parfaitement exploiter les séquences quasi psychédéliques d'accélération mentale. Mais les scénaristes ont eu l'intelligence de mêler cette littérature de la contre-culture des années 1970 à celle des années 1990-2000.
-
Des idées pas tout à faits neuves, mais malignement exécutées (...)
-
par Yann Lebecque
Limitless réserve un spectacle des plus divertissant (...) tire surtout son efficacité de son second degré qui nimbe l'ensemble du métrage (...) tout en maintenant un véritable suspens de bout en bout.
Même si ce n'est qu'une histoire, un film, l'idée que cette pilule magique existe le temps d'une séance de cinéma est riche de promesses. Hélas, (…) sensation d'inachèvement, dépression passagère consécutive à une euphorie artificielle, frustration généralisée
Parabole sur la vanité de l’ambition et du pouvoir, voilà un thriller joliment doté en neurones.
Le thriller malin qui a gravi les échelons du box-office américain pour devenir l’un des plus gros succès du printemps. On comprend pourquoi...
Tout cela inspire quelques amusantes trouvailles visuelles du réalisateur (...) Resta qu'au bout d''une demi-heure de beaux travellings numériques enchaînés, le spectateur qui, lui n'a pas avalé la fameuse pilule commence à s'ennuyer. (...) L''ensemble sert de prétexte à un nouveau numéro de cabotinage de Robert De Niro en magnat de la finance.
Amusante variation autour du mythe d’Icare, ce thriller du samedi soir à la réalisation grossière et tape-à-l’œil vaut pour la performance de Bradley Cooper (également producteur). De tous les plans, le beau gosse de "Very Bad Trip" prouve qu’il n’est pas qu’une paire d’yeux bleus. Mieux, qu’il sait en jouer.
Visiblement en surchauffe, Neil Burger a oublié les effets secondaires de son produit miracle : excès de confiance et perte de tout sens critique.