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En 1967, année de la création de l’ANPE, Yves Robert filmait, dans Alexandre le Bienheureux, la reconversion d’un agriculteur en paresseux patenté après le décès de son esclavagiste de femme. On espérait que Libre et assoupi parviendrait à adapter au secteur tertiaire la figure libertaire et si française du flemmard sensible. Malheureusement, malgré quelques scènes savoureuses (notamment entre Lecaplain et Podalydès à Pôle emploi), le film de Benjamin Guedj succombe rapidement à une mollesse narrative que son casting ne sublime que rarement. Félix Moati est certes impeccable en branleur lunaire et Charlotte Le Bon crédible à mi-temps dans son rôle de précaire pas dupe. En revanche, Baptiste Lecaplain peine à convaincre en héros de la glande. Par intermittence, le réalisateur parvient à esquisser le portrait d’une génération tiraillée entre l’angoisse du chômage et celle de la déprime salariée. Mais son éloge fainéant de la paresse nous laisse finalement moins libre qu’assoupi.
Toutes les critiques de Libre et Assoupi
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On adhère totalement à sa philosophie de vie et à cette comédie atypique tout en finesse, moins légère qu’il n’y paraît. Charlotte Le Bon trouve ici un de ses plus jolis rôles et Félix Moati devrait en faire craquer plus d’une. Enfin une comédie qui ne ressemble à aucune autre !
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Le trio est absolument irrésistible. Bruno est amoureux d’Anna, Anna ne supporte plus de voir Sébastien comme une larve et Sébastien veut faire entrer Bruno dans la ronde du « ne rien faire » (...) Ce spleen est excellemment introduit grâce au casting d’une fraicheur rare mixé à l’expérience du formidable Denis Podalydès, jouant Richard, une pièce maitresse de ce film à l’action verbale.
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Benjamin Guedj, dont c’est le premier film, dresse le portrait d’un personnage atypique, mélange d’Alexandre le bienheureux et de Bartleby. Un anti-héros qui, en compagnie de ses deux acolytes, nous fait beaucoup rire. Et cette comédie sociale et romantique distille aussi de temps à autre quelques moments de poésie.
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On est séduit par cette ode pleine d’humour à l’oisiveté, à la possibilité de prendre son temps pour se construire une vie en respectant ses valeurs. Jamais donneur de leçons, le réalisateur a créé un personnage lunaire, naïf, sympathique et permet à Baptiste Lecaplain de prouver qu’il n’est pas qu’un humoriste.
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Premier film de Benjamin Guedj, adaptation réussie du roman de Romain Monnery, Libre et assoupi est une comédie fraîche sans prétention et finement menée sur un jeune adulte qui travaille à ne rien faire. Un feelgood moovie relevé aux formes agréable de Charlotte Le Bon et au testostérone 2.0 sympathique de Baptiste Lecaplain et Félix Moati.
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Si le trio d'acteur fonctionne à merveille (Baptiste Lecaplain est impeccable dans son premier "premier rôle" et Charlotte Le Bon particulièrement irrésistible en jeune stagiaire romantique et motivée) Felix Moati crève l'écran. (...) Une des (nombreuses) bonnes raisons d'aller voir cette comédie de glandeur particulièrement... travaillée.
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Entre Ensemble c'est tout et Friends : c'est formidablement écrit, on s'amuse, on pleurniche aussi notamment grâce à l'atout de charme de Libre et assoupi : la ravissante québequoise Charlotte le Bon qui, après Yves Saint Laurent prouve l'étendue de son registre de comédienne.
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Cette vie libre et assoupie est propice à de bonnes leçons de glande, à des discussions entre potes sur un coin de canapé, et même à une certaine poésie du quotidien, même si les contraintes d’un tel mode d’existence apparaissent vite… Une chronique légère et fort plaisante.
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Libre et assoupi est empreint de cette poésie un peu absurde qui entraine les protagonistes dans des situations loufoques. L'humour décalé fait tout le sel de cette comédie atypique, à la fois ambitieuse et sans prétention.
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Trop cadré, le scénario ne laisse pas de liberté à son antihéros et ses colocs. Dommage, ses interprètes sont impeccables.
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Une belle idée dont Benjamin Guedj ne parvient pas à faire grand-chose. Chacune des répliques sent le mot d'auteur et les situations sont trop illustratives. C'est d'autant plus dommage que ses trois interprètes sont impeccables de fraîcheur et sa mise en scène trouve le bon tempo.
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Benjamin Guedj offre un rôle en or à Baptiste Lecaplain, idéalement épaulé, dans cette comédie mélancolique sur l'entrée dans l'âge adulte, par Charlotte Le Bon et Félix Moati.
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S’il a au moins le mérite d’échapper aux pires conventions de la comédie populaire française, notamment à l’emprise du scénario, cet étrange objet bordélique souffre de son manque de direction autant que d’un cruel déficit de mise en scène.
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Un film sympathique mais sans brio sur un trentenaire qui préfère rester vautré sur son canapé.
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Premier film de Benjamin Guedj, Libre et assoupi est une jolie comédie, tendre et poétique. Le réalisateur impose un univers et une vision de la société très personnelle et a su choisir un joli trio d'acteurs pour incarner ses personnages.
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Un premier essai plutôt sympathique porté par un trio d'acteurs attachant !
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Une réflexion existentielle paresseuse, ponctuée de petits sketchs médiocres.
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Benjamin Guedj aborde le thème du passage à l’âge dans ce film qui aurait pu être une fable générationnel mais qui ne fait que s’en approcher. On rit des aventures de Sébastien et ses comparses mais très vite le film s’essouffle. Le scénario est un peu bordelique et on finit par s’ennuyer autant que le protagoniste.
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Le plaidoyer bavard en faveur du farniente dans une société speedée avait quelque chose de subversif qui n'est pas exploité.
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Portrait d'un jeune qui ne fait rien. Même pas rire.