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Bénédicte, adjudant-chef, est mutée dans la caserne du rugueux Philippe. Elle doit faire face à l’hostilité de Xavier, pompier du même grade avec lequel elle est mise en concurrence. Aucune erreur ne lui est permise. Cet « Hippocrate chez les pompiers » (avec Emilie Dequenne dans le rôle de Reda Kateb, en exécutante aguerrie qui doit sans cesse prouver des choses non pas en raison de ses origines mais de son sexe) brille par son réalisme. Le métier de pompier est ainsi très bien documenté : beaucoup de paperasse et de prévention, peu d’interventions spectaculaires. Le machisme de la profession est également pointé non sans quelques maladresses. Le mot est lâché : « maladresse ». Elle contamine le scénario, hyper manichéen, les personnages, réduits à des archétypes grossiers, et les dialogues, péniblement signifiants.