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Le défilé inaugural de témoignages fait très peur. "Yé sais faire lé ménage", dit l'une des pseudos-femmes de chambre qui défilent devant la caméra, et on se sent alors embarqué pour deux heures de farce phonético-culturelle à la mord-moi le folklore. Mais non. Enfin, pas tout à fait. Car, si la plupart des clichés hispaniques sont bel et bien convoqués, ils ne tardent pas à nourrir le coeur du scénario : le dégel progressif de l'iceberg réactionnaire qu'est l'agent de change fortuné interprété par Fabrice Luchini, drôle, touchant, et mesuré.
Toutes les critiques de Les femmes du 6e étage
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Entre la croyance simple dans une authenticité cherchant du côté de la justesse moral et le pur plaisir du divertissement populaire, le ouvre un espace presque abstrait dans lequel Fabrice Luchini est absolument fabuleux. L'aventure onirique est une lecture possible de ce récit d'égarement et de fantasmes (...)
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Un comédie râfraichissante comme l'était "Romuald et Juliette" en son temps.
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Scénariste pour Nicole Garcia et auteur d'une poignée de films dont deux avec Fabrice Luchini (L'année Juliette ; Le Coût de la vie), Philippe Le Guay retrouve son acteur fétiche pour Les Femmes du sixième étage, une comédie romantique sur fond de lutte des classes dans la France de De Gaulle. Subtil, drôle et touchant.
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Cette plongée dans l'inconnu est d'autant plus captivante que le réalisateur et son scénariste Jérîme Tonnerre ont peuplé leur film d'un savoureuse galerie de portraits dont la vitalité évite toute caricature.
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Ce film rafraîchissant et réfléchissant nous convie à surfer sur l'une des premières vagues de l'immigration au ceour de ce Paris provincial des années 60.
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sous l'apparente légèreté de cette comédie sociale se dégage un touchant parfum de mélancolie.
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Le divertissement est d'autant plus réussi que les comédiens sont au diapason. Fabrice Luchini et Sandrine Kiberlain sont décidément parmi nos meilleurs interprètes fantaisistes.
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Le Guay slalome élégamment entre les clichés paella et flamenco pour jouer une mélodie douce-amère. Sa fable sociale, sise dans les années 1960, prend des allures d'histoire d'amour dont la tendresse ne penche jamais vers la mièvrerie. La vitalité des dames ibériques, menées par Natalia Verbeke et Carmen Maura, tranche sur la froideur réfrigérante de Sandrine Kiberlain, en bourgeoise aussi bête et prétentieuse que ses escarpins