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La jungle de Calais, vue par Sylvain George, est une mosaïque d’images, d’impressions, de sons. Dans le vent et le froid, en attendant les bateaux, des hommes, leurs doigts brûlés pour en effacer les empreintes, leurs pieds en chaussettes dans la neige, leurs bouches qui disent l’impossibilité d’être, ailleurs comme ici... Tous les sens en éveil, plus un : le sens politique – le spectateur est interpellé de façon aussi violente qu’opiniâtre. Un poème strident et déchirant qui fait face au réel. I
Toutes les critiques de Les éclats (Ma gueule, ma révolte, mon nom)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une démarche poétique et insurrectionnelle par laquelle le cinéaste agence des fragments d'un monde où s'entrechoquent violence politique, esprit de résistance, fulgurances artistiques, pulsions de vie...
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Plaidoyer brûlant contre l'exclusion des migrants de Calais, le documentaire de Sylvain George leur rend la parole et ouvre notre regard sur l'inacceptable "monde comme il va", avec la poésie du désespoir.
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Le montage dialectico-lyrique alterne toujours les plans de nature en forme de stases poétiques et les paroles brûlantes de migrants, dans la droite ligne des avant-gardes françaises et soviétiques.
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Les Éclats est hautement formel sans jamais tomber dans la réduction esthétique de son objet, et politique sans sacrifier l’image – et le réel – au message. (...) L’Impossible, à la fois plus radical dans son parti-pris formel – du moins dans les deux premières parties – et plus conventionnel dans son discours – dans les parties suivantes –, est moins réussi. moins beau, moins vrai.
