-
Que l’on imagine la transposition des codes du film de justicier chez de jeunes juifs israéliens, défenseurs autoproclamés d’un respect hardcore des principes religieux. Tu laisses ton salon de coiffure allumé pendant shabbat ? On te bastonne. Tu es une fille et tu te promènes en jupe ? Pas bien du tout, ça. Avec un réalisme cauchemardesque et une intelligence glaçante, le film balance une telle charge dénonciatrice qu’il en semble lui-même terrifié. D’où un rétropédalage de dernière minute, dont le conservatisme de façade ne trompe cependant personne.
Toutes les critiques de Les Voisins de Dieu
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Empruntant à différents genres, de la comédie loufoque au cinéma d’action américain, ce premier film dépeint sans détour les paradoxes d’une société où la religion tient tout à la fois du gang et du don, et parfois tourne au mauvais gag, voire au poison.
-
Avec « les Voisins de Dieu », son premier long-métrage, Meni Yaesh nous embarque au cœur de Bat Yam, dans les faubourgs de Tel-Aviv, où il a grandi. Et capte avec beaucoup de finesse l’ambivalence d’une jeunesse écartelée entre un fanatisme qui justifie la violence et le racisme, un judaïsme tempéré ou son rejet pur et simple.
-
Film fort et déroutant que ce premier long métrage du jeune Israélien Meni Yaesh, joué à grande vitesse, tourné en quinze jours, servi par un formidable jeu d’acteurs.
-
Dans la banlieue de Tel Aviv, dans un quartier juif orthodoxe, un groupe de jeunes est décidé à faire respecter les lois du Seigneur. Une mise en scène attentive de la tension entre la loi et la vie.
-
Trois amis font régner, par la force, l'ordre religieux dans leur quartier. L'arrivée d'une jeune femme modérée va faire vaciller leur leader. Un premier film ambitieux et sensible, qui plonge au plus près d'une communauté cloisonnée par ses convictions.
-
Quelle belle tranche de vie israélienne avec ces jeunes du mouvement religieux Breslev, fumeurs de pétards et buveurs d'alcool, qui sautillent à tout propos pour Yavhé comme pour leur équipe de foot.
-
Malgré quelques maladresses et facilités d’écriture, Les voisins de Dieu explore une gamme de sujets et de personnages assez peu communs dans le paysage du cinéma israélien actuel.
-
Le sujet est difficile, rarement traité à l'écran, et trouver le ton juste était assurément la gageure à relever pour Meni Taesh, le réalisateur. Ce dernier parvient à emballer un film des plus intéressants, qui réussit justement là où on ne l'attendait pas.
-
Très fin dans son cheminement psychologique et politique, Les Voisins de Dieu l’est un peu moins dans sa réalisation. Les scènes d’action font une pâle imitation ringarde de Scorsese ou de Spike Lee, avec rap ou heavy-metal en BO pour illustrer les bastons.
-
Une Œuvre originale et forte,
-
Chronique d'une certaine jeunesse israélienne réalisée comme un film d'action. Un premier long métrage énergique, avec de jolis moments de comédie mais, aussi, une « morale » finale pour le moins embarrassante...
-
Pour filmer ces petites frappes, le cinéaste Meni Yaesh a recours à une multitude d'effets tapageurs et douteux qui rendent vite le film et les acteurs proprement insupportable. En fait c'est lui qui filme comme une petite frappe , sans le moindre recul et avec un maximum de complaisance. Nauséabond, le film l'est aussi par sa manière implicite de donner raison aux caïds.