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Personnages stéréotypés, gags plats, rebondissements téléphonés, message simpliste... Harel aurait dû le savoir: tous les films dont les titres contiennent Sait-Tropez conjuguent rarement finesse et style.
Toutes les critiques de Les Randonneurs à Saint-Tropez
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si, dans le registre de la rigolade, ces randonneurs-là sont moins efficaces que Louis de Funès en képi ou Christian Clavier en string, il faut admettre que, dix ans après l'aventure corse, ils sont toujours d'attaque.
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Le scénario tient en ces quelques phrases : Les Randonneurs à Saint-Tropez ne raconte rien, tirant quelques gags d'une accumulation de situations, profitant du talent des comédiens pour se payer la tête de personnages qu'on est ravi de voir tournés en ridicule. Enfin, il ne faut pas négliger la valeur pédagogique des Randonneurs à Saint-Tropez : vigoureuse dénonciation de la civilisation automobile, satire violente d'une vie mondaine qui repose sur la prostitution, et mise en garde solennelle aux consommateurs de locations estivales.
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On attendait beaucoup du retour de ces randonneurs. Mais Philippe Harel s'égare avec un scénario aussi mince que la semelle des tongs d'un noceur d'Ibiza. Truffée de clichés éculés, de clins d'œil pathétiques et de situations usées, cette comédie a presque le goût et le titre des navets de Max Pécas.
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Là où, la première fois, Philippe Harel réussissait une étude de caractères hilarante, juste et vacharde, ne subsiste qu'une déclinaison paresseuse, à peine ironique, des clichés tropéziens : littoral surpeuplé, soirées champagne interlopes...
Le récit n'avance pas, ou si peu, et nos héros s'ennuient dans leurs maillots de bain, versions pâlies de leurs personnages originels. -
Persuadé que tout le monde rêve de passer au moins une fois ses vacances à Saint-Trop', le réalisateur-acteur tente de renouer avec le succès de son premier opus. Il déplie ici sa grande idée scénaristique: placer le spectateur dans la peau d'un touriste lambda qui aurait libre accès au luxe et à la volupté. Tout accaparé par son désir de nous faire pénétrer dans l'antre des nantis, il en oublie de nous raconter une histoire.