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Jolies images, beaux acteurs, mise en scène volontiers lyrique, érotisme élégamment hot... Déployé avec maîtrise, l’arsenal de séduction se montre parfois payant. Mais cette histoire d’amour entre des teufeurs compulsifs rongés par une culpabilité débitée en carpaccio chronologique à suspense pâtit d’une bienveillance mollassonne qui la prive
d’intensité. Et quand il s’avère que le principal objectif de l’entreprise est de dénoncer les effets de la drogue, l’indifférence polie vire à l’exaspération devant l’hypocrisie un brin réac du procédé.
Toutes les critiques de Les Paradis Artificiels
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si l’on a un peu l’impression que la structure en boucle du film, qui se fait l’écho des mécanismes musicaux, est un peu pénible à suivre, on est agréablement surpris par la dimension émotionnelle de la fin qui rachète quelques longueurs ici et là. Une belle expérience sensorielle à vivre au cinéma avec un système sonore puissant.
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Le photographe brésilien Marco Prado réalise là un premier film à la fois touchant et incertains. C'est une belle histoire d'amour romantique qui défie le temps, mais il la traite par moment comme un clip kitsch et naïf (...)
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Le réalisateur brésilien Marcos Prado a choisi le rivage paradisiaque de Recife (et les canaux d’Amsterdam pour contrebalancer) comme décor à son drame hétéro-lesbien. Entre moralisation soft sur les dangers de la drogue et esthétisation léchée de la culture rave, Les Paradis artificiels ressemble plus à un shooting mode qu’à un pamphlet anti-narcotique, pour le meilleur comme le pire.
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Une fiction artificielle sure les méfaits de la drogue.
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Marcos Prado ne se lasse pas de filmer au ralenti ces centaines de corps abrutis par l'ecstasy au son de la plus mauvaise techno qui soit. Il ne passe à autre chose que pour filmer des scènes d'hallucinations tout aussi ridicules que les scènes érotiques qui lui font suite (...) sur une intrigue cousue de fil blanc (...)
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Le réal aurait du en fait abuser des psychotropes que l’on voit à l’écran, car là c’est d’une platitude sans nom et surtout sans intérêt aucun. Mention spéciale à la fameuse soirée climax filmée façon reboot d’Avatar (matez l’affiche) où les corps s’entremêlent aussi artificiellement que le titre du film semble l’indiquer.
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De la bonne musique, de belles images, des actrices – et acteurs – canon… Si cela faisait un film, Marcos Prado aurait pondu un chef-d’œuvre plutôt que ce joli clip, puéril, vain et bêtement moralisateur (...)
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Au centre du film, de jeunes gens insouciants (sublime Nathalia Dill ; Luca Bianchi racé), beaux comme des dieux alanguis sur du sable fin et bercés par le soleil, qui s'ennuient de leur long fleuve tranquille et préfèrent transformer leur éden, conjurer leur spleen en une immense rave-party clandestine.
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Acteurs canons et plutôt bons, quelques séquences pas mal d'extases diverses, mais dès qu'on quitte la pure sensation pour la fiction tendance mélo, l'intérêt retombe comme un soufflet.
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"Un plan parfait" qui ne l'est pas, tout comme cette comédie aux situations et aux gags pas toujours subtils, dans laquelle Pascal Chaumeil ne retrouve pas la magie de son premier film.
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Récit polyphonique sur les méandres de la drogue où se mêlent les destins brumeux de deux frères et d’une jeune DJ, le film sombre à cause de l’artificialité de sa mise en scène, malgré l’absence de tout moralisme nauséabond.
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On s'ennuie avec une certaine joliesse. Mais il ne faut pas rater l'improbable bad trip face à l'Atlantique, avec mystique troupeau de buffles et superbes lesbiennes toutes nues !