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Une fille, un garçon, le parc des Buttes-Chaumont et une obsession grandissante. Mais on n’a déjà plus envie de passer nos nuits avec Théodore.
Toutes les critiques de Les Nuits avec Théodore
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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"Les nuits avec Théodore" est une rêverie romantique sur les Buttes-Chaumont. Un sortilège en mode mineur qui propose une réinvention attachante du merveilleux urbain.
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Les nuits avec Théodore pourrait pâtir d'un thème ultra-récurrent dans le cinéma français. Mais derrière tout cela, il y a un jeune metteur en scène qui filme le Paris nocturne comme un rêve éveillé et évite, finalement, tous les poncifs du genre. Agathe Bonitzer y est parfaite et Pio Marmaï revient heureusement à ses fondamentaux. De quoi vous donner envie de découcher.
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Théodore et Anna s'aperçoivent lors d'une soirée parisienne. Ils s'en échappent ensemble, et décident d'escalader les grilles du parc des Buttes Chaumont. La nuit d'après, ils y reviennent, et la nuit suivante encore : le parc les hante le jour et les happe quand le soir tombe. De cette addiction peu commune, Sébastien Betbeder fait un joli film au rythme somnolent comme ses héros noctambules, au croisement de la romance et du documentaire, par lequel on se laisse aisément bercer.
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Ce qui frappe d’abord, c’est l’élégance composée des plans de Sébastien Betbeder : fêtes, aurores, fouillis de l’obscurité. Mais à ne jamais choisir ce dont il veut clairement traiter – histoire d’amour, tentation du fantastique, dérives psychanalytique ou sectaire –, le film finit par se dissoudre dans un maelström de pistes avortées.
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Autour du parc des Buttes-Chaumont, un film bref et onirique, imparfait mais au charme certain. L'attention portée aux lieux, entre accents documentaires et réenchantement du réel, sert opportunément la chronique d'un amour à la lisière du fantastique.
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Il y a chez Sébastien Betbeder un réel panache à se confronter ainsi à d’autres imaginaires (comme avant lui Héléna Klotz avec L’Âge atomique) dans ce court film somnambule et sensible, dont on regrettera seulement certaines afféteries (les séquences documentaires) et un dispositif parfois trop visible
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Théodore et Anna font connaissance à une soirée et, égayés par l'alcool et leur amour naissant, décident d'escalader les grilles du parc des Buttes-Chaumont pour y passer la nuit. Un conte aux accents rohmériens qui dérive joliment vers le fantastique.
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Autour du parc des Buttes-Chaumont, un film bref et onirique, imparfait mais au charme certain.
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On demeure coincé entre fiction et documentaire, entre naturalisme et fantastique, entre curieux et mauvais film. Au point qu’on se demande si Les Nuits avec Théodore n’est pas simplement un court-métrage qui a fait un poil long (1h07), qui a peut-être eu tort.
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Le problème du film, c'est de ne pas vraiment réussir à amalgamer ses trois matériaux : l'histoire d'une initiation sentimentale finalement assez attendue, des images d'archives souvent saisissantes et quelques éléments fantastiques, seulement raccordés en toute fin de parcours. D'autant plus que l'étirement artificiel de l'ensemble n'aide pas à la cohésion.
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Après un début intriguant en forme de documentaire historique, le film met joliment en route une histoire d'amour. Mais il tourne vite à vide, e scénario laissant errer ses personnages sans enjeux, sur un fond vaguement paranormal.