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Voilà longtemps qu’une comédie française ne nous avait pas autant fait marrer. Car si la mise en forme reste un peu trop sagement illustrative et si la dimension « sensible » du scénario ne convainc pas totalement, l’essentiel répond à l’appel. Soit un ressort comique actionné avec un sens du timing d’une rare acuité et, surtout, une écriture souvent fulgurante où blagues régressives, punchlines imparables et autres bouffées de méchanceté intelligente (terrible anniversaire d’un « adorable » papy) font éclater de rire. Face à un Alain Chabat qui s’ébroue avec un plaisir d’acteur retrouvé, Max Boublil (également scénariste du film et à l’affiche ce mois-ci dans Des gens qui s’embrassent, de Danièle Thompson) prouve avec brio qu’il existe une vie après Internet et le stand-up.
Toutes les critiques de Les Gamins
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bref, avec Les Gamins, l'humour des Nuls prend un sacré coup de jeune. Antidote assuré à la sinistrose ambiante.
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Un ton moderne, des dialogues percutants, des acteurs épatants, tout concourt pour nous offrir des éclats de rire en série.
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C’est romantique sans être mièvre, drôle sans être vulgaire. Si la complicité Boublil-Chabat est aussi évidente qu’efficace, Sandrine Kiberlain est irrésistible en bourgeoise qui ne termine jamais ses phrases.
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Une bromance française sous influence Apatow : plutôt drôle et enlevée.
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Si on peut regretter que les personnages féminins soit réduits à des stéréotypes, le tandem inattendu Boublil-Chabat, plein d’énergie, fonctionne à merveille, servi par des répliques acérées qui ne manquent pas de faire fuser les rires.
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Une incursion au cinéma globalement réussie pour Max Boublil. Il peut dire un grand merci au génie comique d’Alain Chabat, trésor national d’humour de bon goût.
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Les gamins fait feu de tout bois, porté, c'est sûr, par le talent brut de son duo d'acteurs (le couple Chabat/Boublil est certainement la meilleure idée de casting de ces dernières années), mais aussi par un scénario ciselé, un travail évident sur les répliques et une bonne dose d'originalité. La comédie française dans ce qu'elle a de meilleur.
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Il est très singulier, pour une comédie, de prendre du relief au fur et à mesure que la déconne avance.
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Rire, enfin. De la première à la dernière réplique. (...) Une comédie tonique, un bonheur d'écriture, un jeu au trébuchet.
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Un film burlesque qui enchaîne blagues régressives et répliques mordantes avec un sens du timing imparable !
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Max Boublil et Alain Chabat forment un chouette duo dans cette comédie où un jeune homme totalement rétif à l’idée de s’engager fait les quatre cents coups avec son beau-père… encore plus immature que lui. La complicité des acteurs est palpable dans cette fantaisie où jouent aussi Sandrine Kiberlain et Mélanie Bernier.
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Résultat, des 400 coups intergénérationnels totalement jubilatoires, une crise d’adolescence de la cinquantaine hilarante portée par un duo qui fonctionne, et des gamineries qui réveillent enfin la comédie française.
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par Manuel Delort
Sans conteste LA comédie française de l'année.
Portée par un joli casting, cette honnête comédie lorgnant du côté de la rigolade à l'américaine manque un peu d'originalité.
"Les Gamins" remplit habilement son cahier des charges : énergique, souvent drôle (la jeune popstar dégénérée), dans l'air du temps (le rire masque des peurs contemporaines, celles de l'avenir, de l'engagement ou même de la mort de l'art). Succès assuré.
une comédie qui se révèle divertissante à défaut d'être mémorable.
Pourquoi y aller ? Pour la joyeuse alchimie entre les deux acteurs de cette comédie bien rythmée et pour quelques scènes hilarantes.
Parmi la multitude d’avatars français de Judd Apatow, « les Gamins » se rapproche le plus finement de son modèle. Il faut dire que ce premier film dispose d’une arme de première main : Alain Chabat (le beau-père), en forme olympique dans un rôle de mentor symbolique abouti et très touchant, qui, par son abattage et son assurance comique, compense bien des faiblesses.
Un jeune homme rencontre son futur beau-père qui le dissuade d'épouser sa fille. Les deux s'emballent, décidés à goûter aux joies d'une ribouldingue continue. C'est souvent drôle, bien vu sur l'insatisfaction et les pulsions régressives, plus convenu sur l'aspect romantique.
Une star de l'Internet (Max Boublil) et une star des vieux écrans (Alain Chabat) s'apparient pour former un duo de gamins prolongés, désireux d'échapper à l'emprise des femmes. Une comédie faite de gags sexistes qui tente de se justifier par un happy end convenu.
Les Gamins rassemblent Alain Chabat et MAx Boublil dans une comédie sur la nécessité virile d'en finir avec l'enfer matrimonial verrouillé par des meufs autoritaires qui les empêchent de s'éclater. Les féministes apprécieront.
Une comédie sans conséquence qui pèche par son immaturité fièrement revendiquée et devrait se limiter à sa seule bande-annonce !