-
Deuxième adaptation d’une saga de cinq romans, "Profanation" voit les deux détectives spécialistes des affaires classées s’intéresser au meurtre d’un frère et d’une sœur en 1994. Les soupçons s’étaient à l’époque portés sur les pensionnaires d’un collège de riches, devenus des notables brutaux protégés par leur fortune. Ce n’est pas tant leur impunité que leur mépris qui provoque la colère des détectives et celle du spectateur. On pense à "Millenium", mais avec des méchants moins caricaturaux et une intrigue plus ambiguë. Pour assurer l’unité des cinq épisodes, Nørgaard s’est appuyé sur deux interprètes excellents mais aussi sur des moyens artistiques et techniques ambitieux. Si la suite conserve le même niveau, cette série sera une belle réussite.
Toutes les critiques de Les Enquêtes du Département V : Profanation
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Rien de révolutionnaire, si l’on peut dire, mais la saga n’a pas cette prétention. Le réalisateur Mikkel Nørgaard, étoile montante du cinéma danois, livre toutefois deux polars d’une excellente facture, prenants, visuellement canons et débarrassés du classique "whodunit".
-
Déterminé à nous plonger dans les ténèbres, Mikkel Nørgaard choisit la facilité au mépris d’un sérieux narratif qui eut été bien plus fascinant – c’est raisonnablement bien fait, mais effroyablement superficiel.
-
Rigoureusement mise en scène par le réalisateur de la série "Borgen", son investigation est aussi fascinante qu’inconfortable à observer. Les acteurs sont excellents, l’image superbe et le rythme franchement original.
-
Thriller bien ficelé, et bien interprété, notamment par Pilou Asbæk, vu dans la série "Borgen".
-
Une forme léchée louchant sur l’entre-deux chien et loup, portées par un couple d’enquêteurs "qui fonctionne".
-
Ce polar nordique ni bon ni mauvais, ne nous donne pas l’occasion de vibrer beaucoup plus que devant un banal épisode d’"Esprits Criminels".
-
Ce thriller pervers surfe sur la vague de Millénium avec une intrigue versant dans le sordide et ne reculant devant aucune transgression. De quoi occulter une mise en scène de série télévisée et un acteur principal peu expressif.
-
Un "Millenium" du pauvre mille fois vu à la télé.