Toutes les critiques de Les Drôles de Poissons-Chats

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Garrès

    Corruption et insécurité sont les leitmotivs de nombreux films mexicains, ce qui donne aux rares exemples échappant à cette généalogie du crime une touche de fraîcheur bienvenue. C’est le cas de ce premier long métrage d’une grande délicatesse,chronique d’une infiltration familiale qui tourne à la ronde sentimentale douce-amère avant de s’ouvrir discrètement au mélo. L’histoire est portée par une
    jeune actrice merveilleuse, Ximena Ayala, qui interprète cette orpheline s’incrustant à la manière d’un petit chat dans la tribu matriarcale de Martha. L’éclosion des sentiments qui ne tardent pas à s’emballer autour de la figure de la mourante élève peu à peu la mise en scène d’un naturalisme un peu sec vers une musicalité plus tendre et plus poétique. Sans rien forcer, le film va même jusqu’à rappeler, le temps d’un voyage à la mer, le lyrisme endeuillé du beau Y tu mamá también, d’Alfonso Cuarón. On a connu débuts moins encourageants.

Les critiques de la Presse

  1. Cinenews.be
    par Ruben Nollet

    Claudia Sainte-Luce crée ici un petit monde fermé (mais accueillant) marqué par une tendance raffinée pour le drame au quotidien et un humour irrésistible.

  2. Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    La mise en scène, discrète et juste, fait ressortir avec naturel les personnalités contrastées de la tribu et joue sans mièvrerie les notes de la tendresse, de la solitude, du pittoresque, de l'émotion.

  3. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Avec ce premier film délicat et tendre, (...) la cinéaste mexicaine revient sur sa rencontre déterminante avec une mère de famille nombreuse.

  4. Le Monde
    par Sandrine Marques

    On retiendra surtout de cette chronique sensible l'émouvante virée à la mer de Martha. La baignade lustrale se pare d'une sensualité tragique. La comédienne Lisa Owen incarne avec finesse et sobriété cette mère qui n'est déjà plus tout à fait là. Elle laissera une lettre testamentaire. De ces mots offerts aux vivants, que restera-t-il ? Le souvenir indélébile d'un été où la grâce d'une femme et son amour de la vie ont tout transformé.

  5. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Moment précieux, évoqué avec une délicatesse émouvante et autobiographique par la réalisatrice.

  6. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Un film subtil, sur lequel plane l'ombre de la mort avec la grâce d'une mouette.

  7. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    une famille mexicaine hors norme qui, entre mélancolie et joie de vivre, nous entraîne dans une comédie douce-amère réjouissante, offrant une vision inattendue de ce pays

  8. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Malgré de jolis moments, l'émotion n'affleure pas dans ce film qui tend à évoquer la maladie avec le sourire.