Les Dollars des sables-
Le thème du tourisme sexuel a jadis inspiré "Vers le sud" (Laurent Cantet) ou "Paradis – Amour" (Ulrich Seidl), des films remarqués à défaut d’être remarquables. La faute à un traitement trop elliptique ou trop scabreux. C’est encore le cas avec ce récit de la romance impossible entre une riche septuagénaire et une jeune Dominicaine qui rêve à la fois d’Occident et d’une vie sans prostitution auprès de son compagnon, vaguement souteneur. D’une langueur monotone, la mise en scène épouse les atermoiements de l’une, qui souffre d’une situation qu’elle refoule, et de l’autre, piégée par ses mensonges. L’écrin est joli mais le contenu laisse un peu à désirer.
Toutes les critiques de Les Dollars des sables
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La musique (...) joue le rôle de catalyseur dans cette chronique féminine et sociale, puissante dans sa réalité documentaire, qui est souvent touchée par la grâce.
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Avec sensibilité, les cinéastes montrent un pays coupé en deux : illusions pour les riches expatriés occidentaux, contraintes matérielles pour la plupart des autochtones.
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(...) le film est plein de tact et de jolies séquences, mais l'ensemble manque d'un point de vue. Du coup, l'histoire perd de sa force et le long-métrage se contente d'être pas mal. Pas plus.
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Belles images, douceur, difficulté des choix, et, surtout, magnifique présence de Geraldine Chaplin (71 ans), qui trouve là l’un de ses plus beaux rôles. Le film est court (trop ?), et laisse un goût de mélancolie.
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Ce drame joliment filmé (...) n’insiste pas assez sur la violence qui règne dans ce pays apprécié des touristes.
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Faute de directives suffisantes, Geraldine Chaplin en fait des tonnes. Dans un registre nettement plus sobre, Yanet Mojica, qui interprète Noeli, n’est pas, elle non plus, totalement convaincante. Résultat : l’ennui guette…
