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Cerise sur le gâteau : en plus d’offrir un plaisir de cinéma proprement enthousiasmant, le film témoigne d’un regard social et humain d’une chaleur et d’une intelligence à marquer eux aussi d’une pierre blanche. Yalla, Nabil ben Yadir !
Toutes les critiques de Les Barons
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Servi par une distribution éclatante qui sait rendre toute l'humanité de chacun des personnages, Nader Boussandel en tête, Les Barons est l'oeuvre, à la fois forte et subtile, de ceux qui veulent réaliser leur rêve, envers et contre tout.
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Très peu de clichés et beaucoup de justesse, telle pourrait être la définition de cette comédie très attachante qui porte un regard tendre et attentionné sur des personnages enfermés dans un rôle, confortable mais illusoire, qui les rapproche d’une enfance désormais disparue. Au fond, Les barons est une belle illustration des difficultés du passage à l’âge adulte.
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Des maladresses empêchent ce premier long métrage de Nabil Ben Yadir d'être aussi drôle qu'il devrait l'être. Certains gags s'étirent ; les répliques s'annoncent souvent trop longtemps à l'avance pour tomber juste. Mais ce n'est pas si grave que ça. Parce que le film met en scène autre chose que l'acharnement à ne rien faire d'une bande d'adolescents prolongés.
Les Barons est aussi l'histoire de l'attachement d'Hassan à sa famille, du poids des attentes de son père, qui voudrait le voir épouser une fille comme il faut (musulmane, vierge, qui ne fume ni ne boit) et prendre un emploi stable de chauffeur de bus. Ce fil-là est autrement convaincant, peut-être parce qu'on ne l'a jamais vu déroulé avec autant de légèreté.