Toutes les critiques de Les Ames Noires

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le destin de trois frères liés à la Mafia calabraise. Si Luigi et Rocco font dans le trafic de drogue, Luciano, l’aîné, est resté simple berger. Mais son fils prend le chemin de ses oncles... Moins violent que "Gomorra", la fresque coup-de-poing de Matteo Garrone, "Les Âmes noires" montre néanmoins comment les organisations mafieuses aliènent les hommes. Un voyage sans retour vers l’enfer, solidement interprété, qui confirme le talent de Francesco Munzi, révélé à la Quinzaine des réalisateurs en 2008.

Les critiques de la Presse

  1. VSD
    par La rédaction de VSD

    Un énième "film de mafia", certes, mais que la solennité aux accents souvent poignants hisse au rang de tragédie.

  2. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Ce drame shakespearien sur fond de règlement de comptes fratricide offre un portrait sombre et tragique d'une population et d'une économie minées par des décennies de domination criminelle.

  3. L'Express
    par Christophe Carrière

    Pour une fois, et peut-être même la première, voici un film où la mafia est dépeinte froidement, sans plus de charisme que de répulsion, sans artifices ni fantasmes. C'est un drame âpre, humain malgré tout, et dont le dénouement, d'une impitoyable cohérence, laisse sur le carreau. En un mot, inédit

  4. Télérama
    par Jacques Morice

    En mêlant parfaitement ­comédiens professionnels et amateurs, le réalisateur (remarqué avec Saimir) colle à la réalité âpre et rude de l'Aspromonte, cette région montagneuse de Calabre où l'on ne parle quasiment qu'en dialecte. Malgré son intrigue un peu sommaire, le film captive par sa densité, sa tension souterraine, sourde, constante.

  5. Le JDD
    par Barbara Théate

    Ce film oppressant et presque sociologique flirte avec la tragédie shakespearienne. Il pâtit d’une mise en scène a minima mais convainc par son réalisme sombre et froid et la qualité de ses acteurs.

  6. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Le film de Francesco Munzi ne déroge pas à la règle. Une photographie tout en clairs-obscurs bleutés rappelle de nobles antécédents cinématographiques. Le jeu des acteurs, l'inscription programmée de la fatalité n'évitent pas un certain folklore ni une manière un peu compassée de raconter une histoire déjà souvent contée.

  7. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Plus que le polar, ce sont les rapports familiaux qui intéressent le cinéaste. Assez prévisible.