Toutes les critiques de Le territoire des loups

Les critiques de Première

  1. Première
    par Mathieu Carratier

    Peut être parce qu’il nous a habitués à des films de genre (Narc, Mi$e à prix), on s’attendait bêtement à ce que le nouveau Joe Carnahan prenne la forme d’un survival viril où les rescapés du crash se font becqueter un à un par une meute de loups qui a les crocs avant que Liam Neeson ne leur rappelle qu’il a joué dans Taken. Dès les premiers plans, immédiatement habités, empreints d’une gravité qui prend direct à la gorge, il est clair que Carnahan a décidé d’explorer un tout autre Territoire. Lorsque l’un des passagers, éventré dans les décombres de l’avion, demande à Neeson ce qui se passe, il ne lui donne pas de réponse hollywoodienne. Non, il lui annonce simplement qu’il va mourir. La scène, déterminante, révèle la vraie nature d’un film dont le sujet ne sera jamais la lutte de ces hommes pour une utopique survie, mais comment chacun va devoir apprivoiser sa propre mortalité, se préparer pour le dernier souffle. En signant pour incarner le meneur du groupe, un chasseur hanté par le souvenir de sa femme disparue, Liam Neeson acceptait aussi de revivre sa propre tragédie (son épouse est décédée à la suite d’un accident de ski il y a 3 ans). La complexité de ce qui se passe dans son regard, cette invitation adressée à la caméra de sonder un abîme de douleur vertigineux, est presque un long métrage en soi. Oubliez les dérives récentes de sa filmo : l’acteur de La Liste de Schindler est de retour, et constitue la première raison de s’abandonner à cette fascinante danse macabre avec les loups.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Un petit miracle d’angoisse qui nous conduit dans les derniers recoins de l’âme humaine. Tout simplement formidable !

  2. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Taillé dans le roc et buriné, ce Territoire des loups se maintient par une force brute qui rappelle à la condition humaine ses traits les plus essentiels. Minimal mais limpide.

  3. CinémaTeaser
    par Franz Miceli

    Plus que la chasse à l'Homme proprement dite ou la présence de loups (bien faits) aux allures de mastodontes, l'absence de perspectives en terrain dégagé rend littéralement claustrophobe. On suffoque à ciel ouvert (...)

  4. par Yann Lebecque

Un film dur, mais à la rugueuse poésie qui sied si bien au profil cabossé du grand Liam Neeson.

  • 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Des paysages sublimes et une mise en scène taillée au piolet communiquent leur charme glaçant à cette fable élégiaque.

  • Mad Movies
    par Stéphane Moïssakis

    Tout simplement puissant.

  • Be
    par Mathilde Lorit

    Un survival-movie pur jus, dynamité par la mise en scène de Joe Carnahan et le charisme de Liam Neeson

  • Le Figaro
    par Olivier Delcroix

    Carnahan nous donne une simple et pure leçon de survie en territoire hostile. Il filme comme on tranche dans le vif, avec précision, netteté et sans pathos. Ses héros ont été conçus avec justesse. (...) La performance de Liam Neeson est incroyable, d'obstination et de ténacité.

  • L'Express
    par Julien Welter

    Si Carnahan installe la psychologie de ses personnages sans finesse et verse parfois dans une mélancolie virile un peu ridicule, cette série B brutale va jusqu'au bout de son propos. C'est ce que le réalisateur fait de mieux, et c'est pour ça qu'on l'aime bien.

  • StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Ce film de survie va plus loin que le simple combat de l'homme contre la nature (...) mais flirt également avec le gore et possède, pour une fois, des personnages secondaires suffisamment étoffés gravitant autour d'un premier rôle fort.

  • Le JDD
    par Danielle Attali

    En dépit d'un début prometteur, une histoire de survie qui tourne mal et qui vire au drame nihiliste.

  • Nouvel Obs
    par François Forestier

    Réalisé par Joe Carnahan (...), le film est à la fois excitant – par sa mise en scène – et décevant – par la courbe décroissante du scénario. Tout commence bien, tout continue moins bien, tout se termine bof.

  • Télérama
    par Frédéric Strauss

    Des durs à cuire se retrouvent perdus dans les neiges de l'Alaska, au milieu de loups féroces. Le cinéma d'aventures montre ici une belle sophistication visuelle, mais se leste d'une méditation sur la vie et la mort à la fois prétentieuse et banale.

  • Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Plutôt que de s'en tenir à une approche strictement comportementaliste, cinéaste et scénaristes surchargent le stoïcisme mâle des personnages de considérations diverses, et souvent oiseuses, à coups de retours en arrière ridicules et d'emphase sentimentale. Dommage.