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Plus efficaces qu’un beau discours, émouvants, souvent choquants ou tout simplement beaux même si parfois déjà vus, certains plans, tel celui sur le visage ravagé d’une SDF américaine ou encore celui qui montre ces Nigérians triant des déchets cancérigènes sous un soleil de plomb, se passeraient volontiers du commentaire, un brin naïf et « poétoc », de Nicolas Hulot.
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(...) après 1h30 de dénonciation de notre système et des valeurs de l'humanité, les auteurs du film le plus déprimant de l'histoire ne livrent pas ne serait-ce qu'une mini lueur d'espoir, une miette à laquelle se raccrocher. Rien, que dalle. On ne ressort pas de leur film indifférent, et c'est le but. Mais on n'en reste paralysés par l'ampleur de la tâche, désemparés, désespérés. Pour un sursaut mondial et radical, c'est pas encore gagné.
Toutes les critiques de Le syndrome du Titanic
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette fois le globe-trotter de la cause environnementale délaisse les paradis terrestre pour nous faire toucher du doigt l'enfer sur Terre.[...] Pas de sensationnalisme, un commentaire d'une justesse et d'une clairvoyance salutaire: Hulot et Lièvre ne signent pas un plaidoyer écolo de plus mais bien le film définitif sur le sujet.
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Le Syndrome du Titanic est simplement un film fort, parfois déroutant, qui ne tente pas d'être séducteur, et n'en déplaise à Claude Allègre, est loin d'être "imbécile".
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Certes, son film n'évite pas les longueurs. On se félicite néanmoins que puisse exister un tel plaidoyer, jouissant par ailleurs d'un montage fort audacieux et d'images d'une beauté graphique surprenante.
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Cet aspect institutionnel [...] empêche Le Syndrome du Titanic d'être une œuvre cinématographique enthousiasmante en plus d'un plaidoyer pour la survie de la planète et de l'humanité.[...] L'essentiel reste le propos, incontestable.
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(...) on est fasciné par ce kaléidoscope qui devrait nous choquer, au point d’en arriver à prendre pour une cohorte de SDF des geeks faisant le pied de grue afin d’être les premiers à s’offrir un iPhone. Etait-ce véritablement l’effet escompté ?
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Le film a le mérite d'évoquer une crise globale - humaine et sociale autant qu'environnementale -, et certaines séquences très fortes devraient déclencher une véritable prise de conscience. Mais le ton, à la fois intime et pompeux, qu'adopte Hulot ne laisse place ni à la pédagogie, ni à des solutions concrètes. Pas même à un peu d'espoir.
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Nicolas Hulot a réalisé un film. Dommage Collatéral: il s'est mis à penser.[...] Sur des images de dévastation, la voix de l'auteur assène de solides banalités.[...] Le commentaire évoque la copie d'un collégien aux dons limités qui aurait beaucoup lu "Télérama". Dans la marge le professeur note au feutre rouge: beaucoup d'application, une sincérité évidente mais manque de maturité.
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(...) le plus grand défaut du Syndrome du Titanic, de ses réalisateurs et producteurs, est de ne pas avoir mentionné la source de leur inspiration.(...) Comme il est, le film a le niveau d'un programme en alternance les samedis matins au Futuroscope, et c'est toujours mieux que de se faire détruire pour contrefaçon.