-
Rendu maboul par la pratique intensive du curling, Truls doit revenir à la compétition pour payer l’opération de son vieux mentor... Ourdi par une bande de joyeux comiques norvégiens, Le Roi du curling dissèque l’absurdité de l’un des sports les plus cryptiques de la planète, au fil de saynètes hystéros inspirées des frères Coen et de Will Ferrell. Franchement anecdotique, le résultat peut s’avérer marrant si on est bien luné. Ou ivre mort, comme le laisse supposer l’Amphore du peuple, prix remporté par cette comédie au Festival international du film grolandais.
Toutes les critiques de Le roi du curling
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Un film assez fascinant bien qu'improbable... à l'image de ce sport (le curling).
-
Si le réalisateur connaît son ABC du gag à froid, son premier film réussit néanmoins à s’aventurer ailleurs tout en distillant un comique dépressif surprenant et savoureux. Cela tient à quelques fulgurances de poésie et de liberté folle. Certes, le récit se perd parfois dans des péripéties sans intérêt, mais cette ambiance de douce détresse psychologique rend le scénario moins prévisible, et plutôt séduisant.
-
Un humour à froid, calme et parfois distant, mais qui à chaque fois fait mouche, tout comme le lourd et lent pavé de curling que fait avancer cette fine équipe de copains norvégiens.
-
Si vous aimez l'univers des films de Kaurismäki, des acteurs à la Will Ferrell, un humour improbable et vraiment totalement décalé, le tout porté par un visuel ultra léché et une mise en scène aussi fine que discrète, ce Roi du curling est incontournable. Un drôle d'engin, parfois inégal, mais très souvent délicieusement inclassable. Une vraie découverte.
-
Le Norvégien Ole Andersen nous a gâtés pour les fêtes. Quelle bonne surprise!
-
Cynique, misanthrope, et plus que tout misogyne, cette comédie typiquement "nordique", dont les plans fixes, soigneusement composés, lorgnent du côté du cinéma d'Aki Kaurismaki, ne pourrait être plus éloignée, en réalité, de l'humanisme habité qui le caractérise.
-
Voici une comédie norvégienne rafraîchissante qui célèbre l'amitié virile et le fair-play.
-
La fantaisie devient, parfois, aussi lisse qu'une piste de curling...
-
Si l'histoire se perd parfois dans des méandres, "Le Roi du curling" est une réjouissante comédie qui assume un certain mauvais goût et une esthétique décalée.
-
Si vous goûter à l'humour à la Groland ou des frères Coen, cet objet bizarre est pour vous.
-
Une histoire déjantée de bout en bout, à l'humour toujours absurde, au rythme décousu et qui lorgne, avec plus ou moins de réussite du côté des frères Coen. (..) Le tout dans une esthétique d'un kitsch coloré à rendre aveugle.
-
Les gags sont laborieux, et la caricature appuyée (...) Rien hélas, dans ce film d'Ole Endresen ne glisse comme un palet sur la glace.
-
La seule logique qu’applique le scénario est celle de la surenchère, exploitant pendant près d’une heure trente ses petites idées qui, sans doute, auraient fait un amusant court-métrage.
-
La comédie est l'art le plus difficilement exportable. "Le Roi du curling" le prouve une nouvelle fois, en ratant son objectif : rendre hommage à la nouvelle comédie américaine.
-
Maladif, le film l’est aussi, hélas, empêtré dans un burlesque archicongestionné, incapable d’emballer correctement le moindre gag. Le résultat est aussi poilant qu’un tournoi départemental de Scrabble à la Toussaint.