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Jacquet parle en images, et uniquement en images. La campagne française a rarement été aussi magnifiée à l'écran. Un véritable choc visuel et émotionnel. Se dire qu'on a ça sous les yeux sans forcément le voir et l'apprécier constitue la réussite indirecte du film de Jacquet. Contemplatif, serein et pédago, cet Appel de la forêt s'avère un passeport pour l'évasion et la réflexion.
Toutes les critiques de Le renard et l'enfant
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dire que le public attend avec impatience son nouveau long-métrage est un euphémisme. Il ne sera pas déçu: c'est encore à une aventure extraordinaire que nous convie le "cinéaste de la nature". C'est à partir de son expérience personnelle que Luc Jacquet a construit l'intrigue de ce conte bouleversant de simplicité et de justesse.
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Superbes décors naturels, photo envoûtante... Luc Jacquet prend son temps pour filmer ce beau voyage au coeur d'une nature plus secrète que sauvage. Entre Saint-Exupery et Lewis Carroll, un conte moral très prenant, véritable enchantement pour petits et grands.
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Un renard sauvage, une fillette aussi rousse que lui et leur rencontre : c’est avec ce conte animalieri que le réalisateur Luc Jaquet «(« La marche de l’empereur ») rend vie à l’un de ses très forts souvenirs d’enfance. Son écrin : une nature magnifiée qui se dévoile en majesté et se laisse admirer au fil des quatre saisons. Tout autant que l’animal, elle est une source de découvertes, d’apprentissages, de leçons.
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Les enfants innocents - ou que leur famille croit tels - n'ironiseront pas, eux : ils apprécieront, à partir de 6 ans, quelques morceaux de bravoure, à commencer par la poursuite de la renarde par un lynx, ou par la nuit passée en pleine nature, au cours de laquelle la forêt accueillante se transforme en monde hostile, voire terrifiant. Les adultes accompagnants se régaleront de quelques plans animaliers (dont un hérisson sympa bouffeur de sandwich) et de paysages vraiment z'époustouflants. Ils constateront aussi que l'intérêt du film baisse au fur et à mesure que l'héroïne amadoue la bestiole, cédant alors aux défauts attendus : anthropomorphisme, mièverie, etc. Le contrat, divertissement à l'ancienne au goût du jour écolo, est cependant rempli : sortie grand-parentale pendant les fêtes, livre illustré dans la hotte, commande du DVD pour l'été prochain. Pendant ce temps, à Hollywood, Rox et Rouky font grève.
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Mais le bestiaire convoqué est si important qu'il faut employer toutes ces guest stars : le lynx, l'ours, les loups. On retrouve alors les procédés des films animaliers de Disney, avec leur dramatisation naïve de la vie quotidienne dans la nature et leur anthropomorphisme. Cet artifice-là donne au film un côté un peu désuet, qui rappellera sans doute leurs jeudis après-midi aux grands-parents accompagnant leurs petits-enfants.
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On prend une réel plaisir à se balader aux côtés de la charmante Bertille, une gamine aussi rousse que son renard. Mais, rapidement, on a envie de lâcher sa main pour la laisser gambader seule dans ce paradis perdu qui ressemble trop à ceux que nous vendent les publicitaires pour vanter jambon ou fromage.