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La jeune Robyn n’a pas l’intention de vivre cloîtrée à la maison, à faire le ménage, pendant que son père part chasser les loups pour le compte d’un seigneur qui veut en débarrasser sa forêt. Courageuse et habile à la fronde, la jeune fille désobéit aux ordres de son paternel pour explorer la nature qui l’entoure. Elle fera la connaissance de Mebh, une étrange enfant, et pénètrera dans un monde légendaire ignoré des hommes. Après Brendan et le secret des Kells, Tomm More puise dans la source des légendes celtiques pour inventer un conte moderne et puissant. Animé par un personnage féminin fort, Le peuple loup traite de sujets éminemment contemporains comme la place des femmes dans la société, le respect de la nature, l’intégration des étrangers et le gouvernement par la peur. Toutefois, derrière ces thématiques « sérieuses », c’est bien une fable à portée des petits et des grands qu’offre Le Peuple loup avec l’amitié et la solidarité en étendards.
Comme dans Le Chant de la mer, précédente réalisation de Tomm More, l’accent est mis sur un univers visuel très élaboré : la palette des couleurs de la forêt, la foultitude de détails dans l’animation, le sens du mouvement. L’animation traditionnelle à la main est ici à son plus haut niveau ! Combinée aux mélodies de Bruno Coulais (son compositeur attitré depuis son premier film) et aux chansons du groupe Kila qui mettent en valeur la harpe et les instruments traditionnels irlandais, cette féérie visuelle est un régal.