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La meilleure idée du film est sans doute son titre puisque, aujourd’hui, les coachs sont les nouveaux gourous du monde du travail, mais aussi de l’épanouissement personnel. À part ça, nous sommes en présence du couple classique et antinomique : le fort et le faible, le maître et l’élève, le clown blanc et l’auguste… Bienvenue dans un film des années 70 !
Toutes les critiques de Le coach
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il est indéniable que l'esprit de Francis Veber plane sur ce film(...). Cette comédie à la française sait trouver ses propres marques. Et, même si le réalisateur n'évite pas certaines facilités, il joue avec brio du comique de situation et offre aux comédiens de beaux numéros d'acteur, agrémentés d'un arsenal de répliques imparables.
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Drôle et humaine, dégraissée de toute caricature, cette fable tendre, moderne et d'une finesse discrète fait passer un bon moment.
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Malgré son look années 80 et un happy end raté, son film se regarde avec plaisir. Il tire profit de son tandem antinomique, et son scénario plutôt habile multiplie les situations gaguesques. Que demander de plus ?
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In fine, ce film qui se regarde sans déplaisir ni plaisir avéré semble souffrir de deux maux majeurs. Le premier est d'ordre scénaristique : on y sent trop le ficelage, le rapport beaucoup trop sage et par conséquent cousu de fil blanc entre les droits de la fantaisie et les devoirs de la convention (...). Le second problème, qui découle du précédent, réside dans le manque de "sérieux" dont la mise en scène du film témoigne à l'égard des mécanismes du comique (...).
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Suivant le principe comique toujours opérant des vases communicants, le loup formera l'agneau à plus d'efficacité (au travail et en amour), mais s'humanisera à son contact (...) L'échange de bons procédés donne lieu à de nombreuses scènes réjouissantes, où Richard Berry excelle en formateur agacé face à un Jean-Paul Rouve moins naïf qu'il n'y paraît – le nouveau François Pignon du cinéma français ?
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Olivier Doran 46 ans, réalisateur. (...) Son troisième long-métrage, Le Coach, avec Richard Berry, chargé de transformer un naïf Jean-Paul Rouve en requin des affaires, lorgne du côté de Francis Veber. Comme celui-ci est aux fraises, Doran tombe bien. Car son Coach, s'il ne bouscule rien, fait rire.
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Dans le registre du duo comique, Richard Berry et Jean-Paul Rouve parviennent à apporter quelque chose de plus. Berry ne force pas sur sa force de frappe et Rouve ne se contente pas de jouer un idiot. Le film tient le rythme, tant au niveau des dialogues que de l’enchaînement des situations. Dommage que le scénario n’évite pas les facilités.
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Chaque noeud dramatique s'apparente à une épreuve titanesque que la mise en scène s'emploie à surmonter à grosses gouttes, quand elle n'y renonce pas purement et simplement - ce qui n'est pas plus mal. Suspense en conserve (dont une histoire d'amour particulièrement moisie), manigances en carton pâte, effets de manches en cascades, tout va trop vite pour Doran, visiblement obsédé, à mi-parcours, par l'idée de balancer le générique de fin dès que possible.
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L’impression de déjà-vu joue systématiquement contre Le coach, jusqu’aux personnages féminins archétypaux. [...] La comédie se veut donc entre hommes, à l’instar des histoires de Veber, et sans grands moments comiques, ce n’est pas que l’on s’ennuie, mais l’on regrette vraiment que Doran ne fasse pas montre de folie. Il rate un bon moment de fantaisie pour ne proposer qu’un spectacle du dimanche soir certes regardable mais très vite oubliable.
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Le couple Berry/Rouve, plutôt attachant, sauve cet ersatz de l'oubli dans lequel des artifices scénaristiques consternants auraient dû le plonger.
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Dommage que l'écriture maladroite et la réalisation pesante plombent le film, car il y a un bon sujet de comédie de mœurs, des idées bien trouvées si mal exploitées, et un tandem assez plaisant, le technicien et le fantaisiste.
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Classique opposition entre deux styles de personnages que tout sépare, Le coach ne déroge pas à la règle illustrée dans les films écrits par Francis Veber L'emmerdeur, La chèvre. Ici, l'ensemble est sympathique mais ne se détache pas d'une impression de déjà vu.
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Le Coach aurait pu être une sorte de variation française de Hitch, l’excellente comédie US dans laquelle Will Smith dispensait des cours de drague. Mais le film profite davantage des succès télé de Super Nanny pour étaler sa sociologie de comptoir sur le mode “aujourd’hui tout le monde est coach”.