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Après Les Sœurs fâchées, Alexandra Leclère reprend sa plume acide. Un ton à la fois piquant et drôle se dégage de cette comédie qui traite de la place de l’argent dans le couple. Les spectateurs, hommes ou femmes, apprécieront par ailleurs l’objectivité de la réalisatrice concernant la guerre des sexes. La scène du dîner qui dégénère, comme dans les Sœurs fâchées, est un des moments mémorables du film notamment grâce à la musique des répliques assassines. Chacun des quatre protagonistes devient méchant et attendrissant. Le second long-métrage d’Alexandra Leclère est le résultat d’un travail d’écriture remarquable. Mordant et hilarant.
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Dans Les Sœurs fâchées, Leclère disséquait les rapports fraternels avec une brusquerie inconfortable pour le spectateur, habitué à davantage de consensus. Elle pousse plus loin le bouchon de la provoc avec son nouveau film dont l’argument est «pas de fric, pas de cul». Sa théorie? Pour que la femme vive durablement sur la bête (son mec), elle doit écarter les cuisses plus souvent. (…) Tout ça pour arriver au constat que les femmes ne sont pas si putes et les mecs pas si médiocres. Le prétendu cynisme d’Alexandra Leclère cacherait-il une âme de midinette?
Toutes les critiques de Le Prix À Payer
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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De la misogynie la plus féroce au romantisme le plus touchant, cette comédie douloureuse appuie sur nos contradictions comme un ostéopathe sur nos vertèbres. Et ça craque!
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Le film n'est pas complètement réussi, le rythme est inégal, mais la musique de fond - l'ennui, le vide - est persistante et il y a une curieuse audace à réaliser une comédie aussi désespérée qui joue à cache-cache avec la misogynie.
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(...) il y a quelque chose de tonique dans cette comédie sur la place de l'argent dans le couple. Mais aussi un malaise. (...) Le Prix à payer, plaidoyer pour l'indépendance financière de la femme, donne prise (contre son gré ?) à une insidieuse misogynie.
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La trame est peu ragoûtante, et l’ectoplasme de scénario qu’on a greffé dessus n’arrange rien : ici, les personnages ne sont que des concepts, et les situations s’enchaînent mécaniquement, comme dans un vaudeville rance (...) Mais devant tant de vulgarité assumée, de vains déculottages et de biftons échangés, d’une couleur et d’un montant rarement aperçus dans le portefeuille des honnêtes gens, le rire fait place à un dégoût croissant.