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De la première note au premier concert, Marc-Antoine Roudil filme la création du troisième album de Maud-Élisa Mandeau, chanteuse-compositrice, alias Le Prince Miiaou. Et on parlerait plus volontiers de processus de fabrication tant l’entreprise est laborieuse et répétitive (écouter 70 fois le même riff de basse, c’est long). En dix-huit mois, la caméra n’a pas tant capté les moments de grâce que les instants de doute et de galère qui, strate après strate, finissent quand même par construire une oeuvre.
Toutes les critiques de Le Prince Miiaou (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Rarement un documentaire aura offert une telle vision in extenso d’un artisanat (soit-il rock). Admirable.
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Ce documentaire est à la fois une plongée dans les affres de la création, un portrait en creux de son artiste et la découverte d’un univers musical singulier que le cinéaste sait capter avec application et persévérance.
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Présenté en mars dernier au Cinéma du Réel, Le Prince Miiaou bénéfice, grâce à Zeugma Films, d’une sortie en salles. Il suit la réalisation, au printemps 2010, du troisième album de Maud-Élisa Mandeau – alias Le Prince Miiaou – de la conception des premières notes jusqu’au premier concert. Ce documentaire est à la fois une plongée dans les affres de la création, un portrait en creux de son artiste et la découverte d’un univers musical singulier que le cinéaste sait capter avec application et persévérance.
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Le film procède d'un subtil élargissement, à mesure que progresse la confection de l'album. Il s'ouvre sur un gros plan de l'artiste qui scrute son écran d'ordinateur pour s'achever sur sa silhouette gracile, filmée en plan large sur scène. De la proximité à l'éloignement, on verra dans ce mouvement, une manière pour Marc-Antoine Roudil de rendre symboliquement sa liberté à une chanteuse qui en est farouchement éprise.
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(...) un rock hirsute et fluide, fait de ruptures, de couches et de collages, autoproduit par une femme de tempérament.