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Des nains qui chantent sous les étoiles, des traversées de steppes kiwis à n’en plus finir, pas une seule décapitation d’orques… Un voyage inattendu avait déçu les fans. Pour beaucoup le film prenait (trop) son temps et jouait la dilatation au point de flirter avec l’ennui. Son ampleur, ses visions de fantasy étourdissantes et son impressionnante maîtrise narrative n’avaient pas séduit la critique. Mais un milliard de dollars plus tard et, suivant la logique crescendo que Jackson avait imposée sur la trilogie du Seigneur (chaque épisode était plus spectaculaire, plus nerveux et plus dark que le précédent), ce deuxième volet mettra tout le monde d’accord. Violent, épique et mystérieux : La désolation de Smaug tient toutes ses promesses de grand spectacle digitalisé, évitant les travers de la grosse machinerie pour garder, chevillé au corps, un supplément d'âme, un souffle humain (merci Martin Freeman et Luke Evans) qui fait la suprématie du king Jackson. Avec ce deuxième opus - pendant évident des Deux Tours - Jackson rappelle l’évidence. A savoir : à Hollywood il est désormais le meilleur storyteller, un raconteur d’histoire à l’ancienne qui sait imprimer au récit un dynamisme ébouriffant, réinvente la rythmique binaire du montage alterné (OMG l'entremêlement du combat de Gandalf contre les orques et la visite de la caverne de Smaug par les nains), réussit à mêler ses monstres, ses nouveaux personnages et son fantasme de cinéma total (il croise le film d'aventure, l’épopée fantastique, la comédie et le voyage initiatique) avec un talent sidérant. Chaque scène est pensée sous le seul angle du morceau de bravoure et met à mal l’idée reçue selon laquelle un film se doit de ménager son spectateur avec des moments de flottement et des « respirations ». Ici, pas le temps de dire ouf et l’évasion du royaume des Elfes enchaîne immédiatement avec la traversée du lac.
Trop ? Pas assez plutôt : son génie suprême du découpage, sa gestion toujours lisible des scènes d’action (les réalisateurs d’Hollywood devraient sérieusement se mettre à étudier la descente de la rivière) et le sens du fun et du merveilleux confirment qu’il est bien le leader indéboulonnable de l'entertainment. L’échec (relatif) de Pacific Rim cette année permet de mesurer que personne, aujourd'hui, ne lui arrive à la cheville.
Bon : on reconnaîtra que le cinéaste et ses co-scénaristes ont mis toutes les chances de leurs côtés. A poil, à peau, à écaille, à cuir et à oreilles pointues c'est tout un monde de créatures grouillantes et fantasmatiques qui s'anime avec une profusion délirante. Les araignées de Mirkwood (la séquence la plus poétique et flippante du film), les raids d’orques infernaux, 40 minutes (QUARANTE putains de minutes) de duel dément avec un dragon, une (désormais classique) descente de rivière dans des tonneaux, un loup-garours… On frôle à plusieurs reprises la rupture d’anévrisme rétinien, mais la magie opère ; car tout est clair, galvanisant, surexcitant comme dans les serials 40’s.
Dans l’épisode précédent…
Reprenons. Le film s’ouvre dans une taverne. Thorin, le leader des nains, rencontre Gandalf le gris qui lui explique qu’il doit reconquérir sa terre, son trône, et unifier les 7 armées pour sauver le monde des puissances infernales. Pour ça, il va falloir trouver son « cambrioleur » et une équipe de casse-cous prêts à risquer leur peau pour affronter un dragon. Flashforward : 12 ans plus tard. Bilbo et les 12 nains sont toujours à la recherche de la montagne solitaire et de la caverne de Smaug. Inspiration... En chemin ils : perdent Gandalf partis dans une autre direction, se retrouvent pourchassés par des orques furieux, doivent traverser une forêt maléfique, tuent des araignées géantes, combattent des elfes vengeurs, rencontrent les hommes et affrontent finalement le dragon. Ouf !
On l’a dit : avec ce deuxième épisode Jackson reprend du poil de la bête. Mais il récupère surtout le contrôle de la saga. Un voyage inattendu était un film de transition. Entre la trilogie du Seigneur et Le Hobbit ; entre la version de Del Toro qui avait laissé traîner un peu de son ADN dans quelques plans sublimes comme le combat des montagnes de pierre et les visions de Jackson. Les théoriciens du cinéma prendront ça pour une piste : le premier visage à apparaître dans le film, juste après les logos des studios, est celui du cinéaste qui s’offre un caméo hitchcockien. Comme si PJ voulait affirmer que la récré est finie. Que c’est bien lui qui est in charge et qui reprend les manettes de sa saga… Ironie de la situation : ce nouveau film ne raconte que ça. Le dévoilement progressif des personnages principaux, leur affirmation identitaire. Thorin n’est pas seulement un leader charismatique, c’est aussi un homme dévoré par ses propres démons ; Barde n’est pas qu’un pauvre marchand qui vit de contrebande ; et Bilbo n’est plus le comic relief, un personnage maladroit et rigolo. Il se révèle bien plus courageux que tous les hobbits de la Comté et possédé par un pouvoir qui le dépasse…
Sans surprise, presque comme promis, Jackson introduit de nouveaux personnages et densifie le récit de Tolkien. Il impose surtout définitivement sa vision d’homme de spectacle total. En plus d’être un extraordinaire récit mythologique, Le Hobbit 2 rappelle au fond que, depuis ses premiers films, Jackson est un cinéaste forain, obsédé par le spectaculaire. Il livre ici, peut-être pas son chef d’œuvre, mais l’expression la plus limpide, la plus évidente, de son cinéma. Galvanisant on vous dit.
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Des nains qui chantent sous les étoiles, des traversées de steppes kiwis à n’en plus finir, pas une seule décapitation d’orques… Un voyage inattendu avait déçu les fans. Pour beaucoup le film prenait (trop) son temps et jouait la dilatation au point de flirter avec l’ennui. Son ampleur, ses visions de fantasy étourdissantes et son impressionnante maîtrise narrative n’avaient pas séduit la critique. Mais un milliard de dollars plus tard et, suivant la logique crescendo que Jackson avait imposée sur la trilogie du Seigneur (chaque épisode était plus spectaculaire, plus nerveux et plus dark que le précédent), ce deuxième volet mettra tout le monde d’accord. Violent, épique et mystérieux : La désolation de Smaug tient toutes ses promesses de grand spectacle digitalisé, évitant les travers de la grosse machinerie pour garder, chevillé au corps, un supplément d'âme, un souffle humain (merci Martin Freeman et Luke Evans) qui fait la suprématie du king Jackson. Avec ce deuxième opus - pendant évident des Deux Tours - Jackson rappelle l’évidence. A savoir : à Hollywood il est désormais le meilleur storyteller, un raconteur d’histoire à l’ancienne qui sait imprimer au récit un dynamisme ébouriffant, réinvente la rythmique binaire du montage alterné (OMG l'entremêlement du combat de Gandalf contre les orques et la visite de la caverne de Smaug par les nains), réussit à mêler ses monstres, ses nouveaux personnages et son fantasme de cinéma total (il croise le film d'aventure, l’épopée fantastique, la comédie et le voyage initiatique) avec un talent sidérant. Chaque scène est pensée sous le seul angle du morceau de bravoure et met à mal l’idée reçue selon laquelle un film se doit de ménager son spectateur avec des moments de flottement et des « respirations ». Ici, pas le temps de dire ouf et l’évasion du royaume des Elfes enchaîne immédiatement avec la traversée du lac. Trop ? Pas assez plutôt : son génie suprême du découpage, sa gestion toujours lisible des scènes d’action (les réalisateurs d’Hollywood devraient sérieusement se mettre à étudier la descente de la rivière) et le sens du fun et du merveilleux confirment qu’il est bien le leader indéboulonnable de l'entertainment. L’échec (relatif) de Pacific Rim cette année permet de mesurer que personne, aujourd'hui, ne lui arrive à la cheville. Bon : on reconnaîtra que le cinéaste et ses co-scénaristes ont mis toutes les chances de leurs côtés. A poil, à peau, à écaille, à cuir et à oreilles pointues c'est tout un monde de créatures grouillantes et fantasmatiques qui s'anime avec une profusion délirante. Les araignées de Mirkwood (la séquence la plus poétique et flippante du film), les raids d’orques infernaux, 40 minutes (QUARANTE putains de minutes) de duel dément avec un dragon, une (désormais classique) descente de rivière dans des tonneaux, un loup-garours… On frôle à plusieurs reprises la rupture d’anévrisme rétinien, mais la magie opère ; car tout est clair, galvanisant, surexcitant comme dans les serials 40’s. Reprenons. Le film s’ouvre dans une taverne. Thorin, le leader des nains, rencontre Gandalf le gris qui lui explique qu’il doit reconquérir sa terre, son trône, et unifier les 7 armées pour sauver le monde des puissances infernales. Pour ça, il va falloir trouver son « cambrioleur » et une équipe de casse-cous prêts à risquer leur peau pour affronter un dragon. Flashforward : 12 ans plus tard. Bilbo et les 12 nains sont toujours à la recherche de la montagne solitaire et de la caverne de Smaug. Inspiration... En chemin ils : perdent Gandalf partis dans une autre direction, se retrouvent pourchassés par des orques furieux, doivent traverser une forêt maléfique, tuent des araignées géantes, combattent des elfes vengeurs, rencontrent les hommes et affrontent finalement le dragon. Ouf !
On l’a dit : avec ce deuxième épisode Jackson reprend du poil de la bête. Mais il récupère surtout le contrôle de la saga. Un voyage inattendu était un film de transition. Entre la trilogie du Seigneur et Le Hobbit ; entre la version de Del Toro qui avait laissé traîner un peu de son ADN dans quelques plans sublimes comme le combat des montagnes de pierre et les visions de Jackson. Les théoriciens du cinéma prendront ça pour une piste : le premier visage à apparaître dans le film, juste après les logos des studios, est celui du cinéaste qui s’offre un caméo hitchcockien. Comme si PJ voulait affirmer que la récré est finie. Que c’est bien lui qui est in charge et qui reprend les manettes de sa saga… Ironie de la situation : ce nouveau film ne raconte que ça. Le dévoilement progressif des personnages principaux, leur affirmation identitaire. Thorin n’est pas seulement un leader charismatique, c’est aussi un homme dévoré par ses propres démons ; Barde n’est pas qu’un pauvre marchand qui vit de contrebande ; et Bilbo n’est plus le comic relief, un personnage maladroit et rigolo. Il se révèle bien plus courageux que tous les hobbits de la Comté et possédé par un pouvoir qui le dépasse…
Sans surprise, presque comme promis, Jackson introduit de nouveaux personnages et densifie le récit de Tolkien. Il impose surtout définitivement sa vision d’homme de spectacle total. En plus d’être un extraordinaire récit mythologique, Le Hobbit 2 rappelle au fond que, depuis ses premiers films, Jackson est un cinéaste forain, obsédé par le spectaculaire. Il livre ici, peut-être pas son chef d’œuvre, mais l’expression la plus limpide, la plus évidente, de son cinéma. Galvanisant on vous dit.
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Moins riche en retrouvailles, certes, mais aussi beaucoup moins bavard, ce second volet de la trilogie est tout simplement grandiose, et ne laisse aucun répit au spectateur. Vous vouliez de l’aventure, vous allez en avoir !
Toutes les critiques de Le Hobbit : la désolation de Smaug
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L’Empire contre-attaque, Le Temple Maudit, les Deux Tours, et donc la Désolation de Smaug. Dans une bonne trilogie, les seconds sont souvent les premiers.
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Peter Jackson redonne des couleurs à la saga et retrouve la maestria du Seigneur des anneaux. (...) le réalisateur surdoué nous emporte vers de nouvelles contrées, dans des décors somptueux, et convoque une nouvelle galerie de personnages charismatiques, elfes ou encore gobelins. Mais l’intérêt de ce nouvel opus, c’est surtout l’arrivée de l’elfe Tauriel, interprétée par la jolie Evangeline Lilly, et l’amorce d’une love story pour Legolas, qu’incarne Orlando Bloom. Enfin un peu de sex-appeal dans la Terre du Milieu, il était temps !
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Pour le deuxième volet de la trilogie Le Hobbit, Peter Jackson redonne ses lettres de noblesse au roman de Tolkien. Plus rythmé que le premier, La Désolation de Smaug fait revivre le frisson de la trilogie du Seigneur des Anneaux.
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Sur un rythme trépidant, face à des ennemis aussi redoutables que les Orques de la forêt Noire, les héros s’en vont en guerre contre l’obscurantisme. Petits ou grands, ce Hobbit va vous enthousiasmer. En attendant l’ultime épisode, programmé pour 2014.
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Une énorme amélioration comparé au premier volet, celui-ci entraîne les héros dans des territoires inconnus et envoie du spectacle niveau poids lourd. (...) C'est Jackson revenu au sommet de son art ; Dieu sait ce qu'il garde en réserve pour le troisième film.
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Cette aventure, solide et bourrée d'action, bénéficie d'un sens du suspense plus efficace et d'un flot continu de frissons boostés à la 3D.
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Après avoir montré une fidélité exemplaire au matériau dans le premier film, Jackson balance enfin de la dramaturgie, avec un art de conteur qui possède un vrai but, une vraie énergie.
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La réalisation de Peter Jackson est piquante et majestueuse.
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La Désolation de Smaug est un vrai film d'aventure grisant (...) Jackson a démontré qu'il est un expert et qu'il a sa place dans la cour des grands du cinéma aux côtés de Lucas et Spielberg.
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Cette fois, Jackson assume totalement le principe radical des gentils et des méchants et défend un cinéma festif qui réveille les papilles du plaisir brut et simple et emmerde les grincheux. Merci Peter.
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Le Hobbit - La désolation de Smaug fait davantage que de tenir ses promesses. Cette suite de scènes d’action éblouissantes distille des décharges d’adrénaline à répétition.
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The Desolation of Smaug ne fait pas remonter la série du Hobbit au niveau du Seigneur des Anneaux, mais on s'en approche sérieusement. Rendez-vous dans un an pour l'apothéose.
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En version cinéma, c’est le meilleur Jackson au pays de Tolkien. Du pur divertissement avec des séquences d’action à la générosité folle. Sans parler que l’on a envie de devenir un elfe pour côtoyer Evangeline Lilly pour l’éternité.
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Peter Jackson poursuit son exploration de l’oeuvre de J.R.R. Tolkien avec une suite supérieure au premier volet. Durant près de trois heures, pas un instant de répit : les guerriers sont là pour en découdre. Bestiaire fantastique, paysages vertigineux et batailles épiques : la magie opère une fois de plus. Quant à Smaug, véritable icône de cette nouvelle trilogie, il ne décevra pas les fans. Un film 100 % geek.
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Le visuel est toujours aussi somptueux, mais le film un rien bavard et longuet.
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Bien que cette odyssée cinématographique ait perdu de la substance littéraire de Tolkien au profit de l’action, ce nouveau chapitre tient ses promesses. Orques, araignées géantes, décors fabuleux, Elfes gracieusement redoutables, tout l’univers de l’heroic fantasy est réuni pour contribuer à la réussite de ce divertissement. Mais on aurait bien troqué quelques armes contre un supplément d’âme…
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On entre là dans le vif du sujet avec ce second chapitre de deux heures quarante minutes, prétexte à une immersion totale dans un cinéma qui voit large et multiplie les scènes d'une grande beauté formelle.
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Peter Jackson est bien de retour !
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Le résultat est proprement spectaculaire. Peter Jackson abandonne le côté enfantin qui pouvait perturber certains spectateurs du Voyage inattendu pour livrer une nouvelle œuvre d'une grande fluidité malgré sa densité. C'est avec plaisir que l'on se replonge dans l'univers incomparable de Tolkien bercé par la musique toujours aussi efficace d'Howard Shore. On ne louera jamais assez le sens de la précision du réalisateur qui ne livre à aucun moment un sous-Seigneur des anneaux. Bien au contraire, il reste totalement inspiré et demeure un conteur formidable.
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un spectacle effectivement grandiose, et un peu fatigant.
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Cette fois, l’aventure de Bilbon procure un plaisir non feint et communicatif, qui ouvre de très jolies perspectives pour le troisième et ultime volet.
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Séquences spectaculaires, décors grandioses... Peter Jackson ne laisse pas le spectateur souffler une seconde dans ce deuxième volet épique de sa nouvelle trilogie dans l'univers de Tolkien.
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Un deuxième volet un peu inégal mais à ne pas manquer pour le dragon, pour Bilbon et pour se préparer au troisième volet qui s'annonce encore plus épique que les précédents !
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Une aventure ultra divertissante et palpitante.
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Le réalisateur a crée un monde dans lequel nous sommes prêt à tout pour nous immiscer.
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La trilogie du Hobbit joue dans la catégorie du divertissement de très haute qualité, un point c’est tout.
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Un bon film, dans l'ensemble, pour les amoureux de féérie.
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Ça remue beaucoup mais à l’arrivée, rien n’accroche, rien ne reste. Difficile de se remémorer clairement les enjeux des films dès qu’on sort de la salle car ce qui s’y anime c’est surtout la caméra, les personnages, eux, servent de corps témoins, de crash test dummies pour scènes d’action frénétiques.
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Tout comme son prédécesseur, the Hobbit marche d’un pas trop lent à travers les forêts.
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Si vous avez aimé le précédent, vous apprécierez celui-ci, c’est quasiment la même chose.
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Tout ce qu’on retrouve autour de ce nouveau volet présente une nette et indéniable amélioration.
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Ce deuxième volet, après Un voyage inattendu, livre toujours sa dose généreuse de bagarres épiques, de paysages féérico-numériques et d’affreux méchants (...) Pour tenir la distance (le roman original n’est pas si long), Peter Jackon a tendance à beaucoup meubler. Dans les scènes d’action, cette accumulation est un atout : d’une attaque d’araignées géantes à une poursuite dans un torrent bouillonnant, on est emporté – et en 3D, c’est encore mieux. Même plaisir, quand le film prend son temps pour détailler la rencontre entre Bilbo et le fameux Smaug, formidable dragon digitalisé, interprété par Benedict Cumberbatch, aussi expressif et vivant que l’était Gollum dans le premier épisode.
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Peter Jackson nous fait les mêmes miracles avec « the Hobbit » qu’il a fait avec Gollum dans la trilogie du Seigneur des anneaux.
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Si vous avez appréciez le précédent, vous serez conquis par ce nouveau volet.
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Le Hobbit n'a jamais été l'épopée qu'on le force à être au cinéma. C'est un conte écrit, au départ, pour des enfants. Moins bouleversant que l'oeuvre-phare de Tolkien, plus léger et rocambolesque, il n'en garde pas moins une certaine profondeur. Et c'est précisément cette profondeur que l'on perd en tentant d'y insuffler une noirceur et une gravité artificielles.(...) À l'instar de cette création, tout est loin d'être décevant dans la suite du Hobbit. Martin Freeman reste excellent en Bilbon, et Peter Jackson continue de faire honneur à la Terre du milieu : chaque décor qui prend vie est un bonheur pour les fans de Tolkien. Mais, surtout, le très attendu Smaug est à la hauteur de sa réputation. "Incarnée" par Benedict Cumberbatch selon une technique similaire à celle de Gollum dans les autres films, la créature animée fait des prodiges et semble réellement dotée d'une personnalité. Le premier dragon vraiment réussi de l'histoire du cinéma ! C'est déjà pas mal...
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Peter Jackson rate en beauté la suite des ses aventures tolkieniennes, qui sentent le réchauffé et restent sur l’estomac.
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le film demeure globalement dévitalisé, pénible et interminable, laissant une impression de sur-régime qui confine à un épuisement prématuré.