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La bande annonce laissait craindre le pire, à savoir un véhicule préfabriqué pour le retour de Schwarzie, confié à un asiatique sur la base d’un cahier des charges prévisible bourré de one liners. John Woo en son temps avait subi ce genre d’examen de passage avec Van Damme dans Chasse à l’homme.
Kim Jee Woon s’en sort bien mieux. En substance, Le dernier rempart est un western moderne qui cite, en vrac, Le Train sifflera trois fois, Rio Bravo et Assaut de John Carpenter, en y ajoutant une dose de comédie suffisamment discrète pour ne nuire ni à l’histoire ni aux personnages. Kim Jee Woon a été assez malin pour satisfaire ses producteurs tout en se faisant plaisir. La mise en scène, stylée et ludique, ne sent absolument pas la contrainte. On peut juste regretter Eduardo Noriega, un peu fade dans le rôle du méchant.
Toutes les critiques de Le dernier rempart
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si le pitch ne tient pas à grand chose, il n'en est pas moins divertissant. Mafia, FBI, truands à la gâchette facile, querelles de clocher et autre musée des armes à feu planqué dans une grange : les éléments comiques ne manquent pas... et l'action non plus ! Car, la force du film est d'avoir su graduer son intrigue, donnant l'impression d'être dans un entonnoir qui se ressert jusqu'à finir en duel.(...) Mais la vraie réussite du film est de ne pas oublier l'âge de Schwarzy. Il n'est plus le fringant interprète de Terminator ou Conan le barbare : les chutes font mal, les coups sont douloureux mais à 65 ans, il prouve, avec brio, qu'il est bien toujours le last action hero
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Une parodie où les codes du western servent à hisser encore plus haut la légende d'un Schwarzenegger rouillé au entournures et sorti de sa semi-retraite par des reîtres armés jusqu'au dents. Sanglant, débridé et désopilant !
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Ce film demande à ce que l’on creuse un peu, qu’on lise entre les lignes et il vous paraîtra beaucoup plus intéressant : plus riche, plus attendrissant, presque poignant.
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Confiez le rôle du flic à un gouverneur retraité, ex-héros de films d’action (Arnold Schwarzenegger). Vous obtiendrez un film qui démarre doucement, mais qui prend vie grâce à ses bonnes répliques façon années 80 et à un Schwarzy qui se la joue façon Clint Eastwood.
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Kim Jee-woon a mis de l’eau dans son hémoglobine depuis l’ahurissant. J’ai rencontré le diable (2010), mais on s’amuse de bon coeur devant ce popcorn movie assumé comme tel. Action est toujours le second prénom d’Arnold Schwarzenneger qui, à 65 balais, est toujours aussi crédible en redresseur de torts buriné.
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Aussi con que bon, Le Dernier Rempart laissera vos neurones au repos 1h47 durant. Les amateurs d'action n'auront pas fait le déplacement pour rien.
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En effet, à 65 ans (déjà !), Schwarzy (qui n’a rien perdu de son humour légendaire) semble avoir retrouvé une seconde jeunesse grâce à ce film d’action reprenant tous les codes du western classique, clin d’œil cette fois à Rio Bravo et High Noon (après celui du Bon, la brute, le cinglé à Sergio Leone), d’assez belle facture malgré tout.
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"Le Dernier Rempart" est un drôle de film, indigeste mais relativement sympathique.
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Schwarzy is back ! Les fans seront aux anges avec ce film d'action estampillé série B, simple et solide. Mais Kim Jee-won est en plus petite forme...
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Toujours aussi bon dans l’art de la dérision, Arnold frôle même Eastwood dans le registre du vieux sachem viril – en plus carnavalesque cela va de soi. Dommage que le film s’avère nettement plus lourd : la virtuosité ventripotente et écervelée du cinéaste Kim Jee-woon malmène tout du long le cœur rigolard de cette honnête série B.
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Ce n’est pas le film le plus emblématique pour annoncer le retour de Schwarzenegger mais au moins celui-ci n’est pas trop préfabriqué.
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Aussi réussi que soit le final du film, il reste bien loin de l’extravagance et de la lumineuse simplicité (ou stupidité ?) qui faisait briller des films comme Commando ou Predator. Est-ce la nostalgie à l’œuvre ? Peut-être. Mais pour un film qui cherche autant à nous offrir un cinéma d'action d'avant-hier, il est logique de le comparer à ces classiques qu'il n'arrive pas, malgré ses efforts, à rejoindre...
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Le réalisateur Jee-Woon Kim (« J’ai rencontré le diable ») gère les scènes d’action de manière très efficace, même si elles ne sont pas spectaculaires. Il aurait pu, cependant, nous dispenser de ses tentatives de prises de moments intimistes pour se concentrer sur les poursuites
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Kim Jee-woon va perdre plus d'une heure à mettre en place les différents éléments dramatiques de l'intrigue sans jamais parvenir à faire monter la sauce. C'est lourd, mal joué, poussif, inégal dans sa gestion de l'action. Lorsque le film se libère enfin, il est presque trop tard. On est d'autant plus frustré que la dernière demi-heure à mi chemin entre Mad-Max et Tarantino va se révèler drôle et explosive. Go back home Kim!
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Le résultat est un petit film d'action, drôle et sanglant, réservé aux fans du premier rang. Pas d'inquiétude donc, si le dernier rang part...
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Le réalisateur n’a pas camouflé le fait que Schwarzenegger apparaît dans ce film comme un shérif déjà vu, désabusé et plutôt très fatigué.
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On ne sait s’il faut en rire ou en pleurer, mais Le Dernier Rempart, à trop tirer sur les clichés, ne présage rien de bon pour le futur cinématographique de Schwarzy, trop vieux pour rendosser sérieusement ses rôles d’antan.
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La star Arnold Schwarzenegger nous ramène une décennie en arrière, un film qui remonte le temps, un beau voyage à travers notre jeunesse.
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« Le dernier rempart » n’annonce peut être pas la renaissance d’Arnold Schwarzenegger dans le film d’action mais il fait clairement un pas dans cette direction.
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Mené pied au plancher (la poursuite en bolides dans un champ de maïs vaut vraiment le détour), bien casté, ce polar gentiment parodique constitue un divertissement idéal. Pour qui, évidemment, apprécie la castagne et n’est pas allergique au sang qui gicle, ni au bruit des flingues. Quant au Terminator Schwarzenegger, qu’on redoutait rouillé, il en a manifestement gardé sous le capot.
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« Le dernier rempart » prédit très certainement que ce film ne sera pas le dernier de Schwarzenegger. Pour le meilleur ou pour le pire, il est de retour.
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par Ariane Valadié
Curieux objet que ce film, à l'image de son héros : Schwarzie (...) Mais aussi plein d'énergie et d'autodérision.
L’humour sauve un peu le film puisque ce dernier est vraiment dénué d’intérêt.
Tout n'est pas réussi (...) mais "Le dernier rempart" est riche de son métissage.
Vite vu, vite oublié, mais régressif en diable.
D'un côté, le jeu du chat et de la souris entre Forest Whitaker et le méchant Edouardo Noriega (peu crédible et gros point faible) ; de l'autre, Schwarzenegger, trop vieux pour ses conneries et qui en a bien conscience, dirigeant une bande de novices inexpérimentés - parmi eux, Johnny Knoxville, le JackAss qui lui aussi entre deux acrobaties a pris un léger coup de vieux. Les deux histoires finissent par se rejoindre de manière désinvolte dans un dernier tiers aussi spectaculaire qu'inconséquent. Au final, "Le dernier rempart" se regarde. Une fois mais pas deux.
Le scénario est décousu, bourré de clichés faciles et de blagues guindées mais il est doté d’un enthousiasme indéniable.
Les portraits des personnages sont bâclés, les effets sonores sont assourdissants sur les scènes d’action.
Ce film persiste à amener le spectateur à un niveau abrutissant affligeant.
Un film peu éloquent mais qui donne la chance à Schwarzenegger d’affronter de nouveaux ennemis.
Les punchlines et la sueur sont là, comme un retour aux films inconséquents d’avant sa gloire nineties (Le Contrat, Double détente), mais
sans l’énergie : la mélancolie de vieux briscard qui faisait le succès des Expendables y anesthésie Arnold. À son sommet, le corps de Schwarzie était un corps de cartoon, quasi virtuel. Dans le duel final sur fond vert, il a l’air d’un effet spécial dépassé, que Kim Jee-woon, transfuge coréen d’un cinéma de genre frénétique,
n’arrive jamais à déployer. C’est triste.
le film se laisse déborder par un élan postmoderne un peu insistant. Jee-woon ne cherche pourtant pas à démanteler les codes ni à ricaner : il les célèbre amoureusement, à travers la résurgence d'une imagerie 80's, recrutant des seconds couteaux canonisés (Peter Stormare, Luis Guzman).