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On n’a rien contre l’originalité ou la loufoquerie. Reste qu’à ce niveau-là, le seuil d’acceptation n’est pas loin d’être atteint. Soit un exbanquier (sosie de Manuel Valls!) foudroyé par sa découverte des grands vins, embarqué au commissariat le temps d’un interrogatoire en flash-back pour déterminer s’il a assassiné son épouse. Parabole sur les ravages collatéraux d’une passion, polar truffé d’indices contradictoires, bouffonnerie surréaliste aux bifurcations pour le moins opaques (Lambert Wilson, incompréhensible gourou d’une minisecte tout aussi nébuleuse)... Tout ceci est très soigné, ponctuellement accrocheur, mais à l’arrivée, on se demande : "So what?"
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Les personnages, situations et lieux souffrent d'un surréalisme mal maîtrisé. In Vino veritas ? Ici, ce serait plutôt : "Dans le vin, l'ennui."