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La bande accueille un nouveau venu, Jean (Éric Elmosnino), séducteur et père courage... Le départ de Gérard Darmon (pour incompatibilité d’humeur, comme on dit), qui campait haut la « beauferie » de la franchise, n’a rien changé : selon Esposito, le coeur des hommes bat toujours dans les parties basses des mâles. « Le mou, c’est pas ce qu’il y a de mieux pour faire des enfants ! », s’esclaffe Alex/Lavoine dans l’une de ces nombreuses séquences dialoguées statiques qui « rythment » l’histoire. Zéro mise en scène, maxi misogynie. Une vraie débandade.
Toutes les critiques de Le Coeur des Hommes 3
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Enthousiastes croqueurs de vie, empêtrés dans leurs escapades sentimentales et leurs panades de couples, de boulots, de familles recomposées, ces mecs nous touchent et nous amusent encore.
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(...) des numéros d’acteurs réjouissants avec un Jean-Pierre Darroussin au-dessus du lot. Cette suite tient toutes ses promesses. Un coup de cœur, en quelque sorte…
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Oui, ces hommes sont attachants malgré leurs maladresses, leur fausse misogynie – ils seraient incapables de se passer des femmes ! – et leurs petites lâchetés. Le sexe « fort » n’est pas épargné
et c’est totalement assumé par le metteur en scène et ses acteurs. Eric Elmosnino, parfait, parvient à faire oublier Gérard Darmon, ce qui n’était pas aisé. Quant à Marc Lavoine, il est décidément irrésistible. -
En perdant Gérard Darmon, Le coeur des hommes a-t-il perdu son mojo ? Si ce troisième opus sent la redite, reste le plaisir de passer un bon moment avec des acteurs attachants, ce qui est déjà beaucoup.
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Après avoir déjà exploré le cœur des hommes par deux fois, le réalisateur Marc Esposito poursuit son pontage coronarien. L’occasion de retrouver Marc Lavoine devenu fidèle et apprenant qu’il a un fils caché, Jean-Pierre Darroussin en homme surprotecteur, Bernard Campan en célibataire pas si endurci que ça, et… pas Gérard Darmon, fâché avec le réalisateur et remplacé par le sympathique Éric Elmosnino. Un accroc dans l’amitié qui la fiche mal pour un film entièrement dédié à ce thème. Ce qui, ajouté à la “beauf attitude” cultivée dans les dialogues, fait que ce Cœur des hommes donne souvent des haut-le-cœur.
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Troisième volet des aventures des quatre potes, avec les mêmes sauf un (Darmon, remplacé par Elmosnino) : beaucoup de recyclage et encore plus de machisme.
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Si la franchise est devenue une manne financière sure, la qualité, elle, n’est pas au rendez-vous, malgré la venue d’un petit nouveau fort sympathique...
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Visiblement, pour Marc Esposito, le cœur des hommes se situe au-dessous de la ceinture. Pourquoi pas des blagues égrillardes, encore faut-il qu’elles soient drôles. Les comédiens ont l’air de s’amuser, mais ils sont bien les seuls à ne pas s’être aperçus que « de battre le Cœur s’est arrêté » . Entre bof et beauf.
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A Cabourg, le jeu des acteurs et les gags revisités sont toujours aussi gaiement lourds (« elle a morflé, Madonna ! »), mais le nouveau venu apporte une vraie touche de sensibilité qui manquait à la formule. On espère juste qu’Esposito ne sera pas tenté de faire battre le cœur des hommes pour un quatrième tour. A force, il risque de s’essouffler et nous avec.
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Le dispositif est identique qui alterne fous rires et scènes de drame, blagues éculées et misogynie accrue. Dans ce domaine, on ne sait si la palme revient au préservatif usagé brandi par l’épouse trahie ou aux considérations sur l’épilation intime des femmes. Les acteurs ne sont pas en cause, leur énergie et leur investissement sauvent le film. Mais si c’est ainsi que les hommes vivent – et parlent de nous –, on préfère ne pas savoir.
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Si Elmosnino a remplacé Darmon (bonne idée sur le papier), nos hommes demeurent en pilotage automatique dans cette tranche de vie parfois tendre et rigolote, mais qui n'a, finalement, rien à raconter. Dommage, car les quinquas peuvent être particulièrement veules, lâches et touchants. On aurait aimé que le film soit à leur image.
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Dix ans après le succès du Coeur des hommes, Marc Esposito convoque à nouveau sa bande de potes pour un troisième volet, qui ne fait qu'accentuer les défauts des deux premiers opus. Au final, on n'est pas loin du navrant, à défaut d'être dans le marrant.
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Le résultat n’est pas antipathique, juste un peu mou du genou malgré quelques répliques rigolotes. Bien que Marc Esposito restitue l’air du temps de façon parfois juste, il flotte comme un fumet de réchauffé dans son film.
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Marc Esposito proclame haut et fort son intention de traduire sur grand écran et en français la grammaire des sitcoms américaines comme "Friends". Avouée, cette faute, une fois vue, n'est pas pardonnée.
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Scénario réchauffé qui rabâche encore et encore les mêmes poncifs sexistes et misogynes sur les relations hommes-femmes. Mise en scène inexistante, happy end au rythme des violons et conclusion habituelle sur l'incroyable chance d'avoir de bons copains...
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Le 1er était drôle et tendre, le numéro 2 était encore attachant, mais ce numéro 3, entre platitude et vulgarité, n'a plus aucun charme et distille une bonne dose de misogynie ! Le coeur des hommes ? Quel coeur ?
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un épisode platounet foncièrement rasoir