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Bienvenue dans le trou du cul de la Bible Belt, un coin du Sud des États-Unis où l’on a déserté l’école publique depuis longtemps et où l’on récite des psaumes entre deux séances d’initiation aux armes à feu. Invité par les membres d’une communauté rurale ultra autarcique à franchir leur seuil, le réalisateur y capte d’incroyables moments de vie, au fil de vignettes contemplatives gorgées d’une pureté émotionnelle renversante. Doc ou fiction ? Minervini préfère envoûter plutôt que de répondre franchement à la question.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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par Virgile Dumez
Abolissant la fine frontière entre documentaire et fiction, Roberto Minervini nous plonge avec une réelle maestria formelle au cœur de la Bible Belt américaine. Il en tire une œuvre élégiaque qui ne toise jamais de haut ses protagonistes. Brillant.
Captation épurée de l'autarcie d'une communauté, portrait caméra à l'épaule d'une jeune fille dissidente, peinture sensible d'une lutte intérieure, "Le Coeur battant" s'arrime aux faits et gestes de son héroïne (...).
Le film de Minervini convainc par l’empathie, la douceur et le mystère de son regard.
Le Cœur battant, œuvre d'une lumineuse simplicité.
Un docu-fiction original, aussi troublant que poétique.
Derrière les figures de Sara et Colby, se dessine en pointillé un Texas aussi fascinant qu’effrayant. Dans une nature rude, grondent sans cesse les orages.
Ce film hybride et délicat, entre fiction et documentaire, raconte le trouble d'un amour naissant au coeur du Texas. Et les doutes de ces adolescents de plus en plus conscients de la violence de leur environnement bigot et patriarcal.
Un complet renversement de teen-movie qui rappelle que le documentaire, porté par quelques-uns comme Jean-Charles Hue en France, se fait le creuset d’un romanesque renouvelé.
Roberto Minervini pratique un cinéma de "chasseur" filmant les scènes telles quelles surgissent, sans scénario (...) Néanmoins, de jolis moments sont captés.