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Après sa magnifique immersion claustrophobe dans la population grouillante de la gare du Nord, c’est dans l’espace à ciel ouvert du bois de Vincennes que Claire Simon poursuit sa déambulation documentaire. Au programme de ce qui commence à ressembler à un filon: des rencontres de hasard (un homo dragueur, une prostituée joviale, des réfugiés du Cambodge, des ingénieurs des Eaux et Forêts); des pauses contemplatives ; et une voix off dont le texte très écrit oscille entre poésie et mysticisme ampoulé... C’est parfois cocasse et émouvant, mais la durée déraisonnable du traitement et la dimension aléatoire du procédé ne mobilisent qu’un intérêt ponctuel, parfois proche de l’ennui.
Toutes les critiques de Le Bois dont les Rêves sont faits
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pendant cette promenade qui vire au parcours initiatique, on succombe à la fascination qui fut – de toute évidence – celle que ressentit la réalisatrice pendant ces mois de tournage.
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Filmer cette symbiose est un exercice délicat. Claire Simon y excelle.
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Avec cette plongée spatiale et temporelle dans le bois de Vincennes, Claire Simon nous dévoile tout un monde bruissant et secret, concret et rêveur, à portée de pass Navigo. Aller dans le bois et peut-être à l’aventure, c’est aussi simple qu’un, deux, trois.
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Claire Simon explore cette croisée des chemins dans un très beau documentaire.
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Sur près de 160 heures d’enregistrement, Claire Simon n’a finalement gardé que deux heures et demie d’un film qui invite à la flânerie, les yeux grands ouverts et tous les sens aux aguets.
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Un fascinant moment de cinéma.