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Ça commence avec une belle scène de coup de foudre, suivie d’une montée d’escalier qui résume l’enjeu du film de manière métaphorique : Thomas et Marie s’installent ensemble dans un immeuble sans ascenseur, mais ils ne montent pas les marches au même rythme – Thomas s’essouffle et s’arrête tandis que Marie fonce à l’étage supérieur. Ellipse. Ils se quittent. Hélas, après ce début sur les chapeaux de roue, on se retrouve sur le châssis branlant de la poussette avec un film qui recycle les gags façon « un homme et un couffin » meets Un heureux événement (comment changer une couche, donner le biberon, endormir la bête, etc.). Du déjà déjà-vu. Dommage car Charlotte Le Bon et Raphaël Personnaz pouvaient prétendre cette année au titre du couple le plus glamour dans une comédie romantique.
Toutes les critiques de La stratégie de la poussette
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une comédie jouissive sur des trentenaires refusant de s'engager
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Fraîche, pétillante, naturelle et toujours juste, la jolie Québecoise crève l'écran et séduit le spectateur. elle forme avec Raphaël Personnaz un couple totalement attachant. en un mot, une comédie délicieuse (...)
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par Fabien Baumann
Le réalisateur Clément Michel, pour ses débuts, signe une comédie oubliable mais bien troussée.
Ce premier long métrage séduit pourtant par sa fantaisie, sa fraîcheur et son rythme. Sa distribution est un autre atout de poids.
Les trentenaires sont souvent sollicités au cinéma par des comédies de meours à gros sabots. Celle-ci démarre fort et finit joliment, préférant l'approche burlesque à l'habituelle discours gnangnan.
Le charme de Charlotte Le Bon et de Raphael Personnaz pallie le manque d’originalité de cette romcom à la sauce jardin d’enfants et aux gags éculés. Mais les amateurs de comédie romantique, venus chercher leur shoot de romantisme et de quiproquos, y trouveront leur compte.
Malgré un dénouement ultra-prévisible, on tombe sous le charme de cette comédie romantique bon enfant et sans prétention.
Si les gags, vieux comme "Trois hommes et un couffin", ont tout du malus, le bonus de cette romance repose sur la fraîcheur de son charmant couple de comédiens.
A voir, pour l'énorme capital sympathie dégagé par Jérôme Commandeur (...) et parce que c'est glam et sympa.
Typique d’une certaine comédie romantique française des années 2000 unanimement rejetée. Rien n’a bien changé avec ce film faussement stratège.
L'idée parait bête. Elle l'est d'autant plus que rien n'est fait pour dissiper cette impression. Jouant la carte du réalisme sans jamais chercher à être crédible, le film flotte dans un entre que ramollit un peu plus encore le jeu, terriblement indécis, des acteurs.
Ce n’est donc pas avec ce film que Charlotte Le Bon va faire décoller sa carrière. Et c’est bien dommage car quand on voit le réalisateur s’attribuer avec autant d’autodérision le rôle du personnage le plus ringard du film, on se dit que ce monsieur doit effectivement avoir de l’humour à revendre.
Rien de nouveau avec cette première comédie signée Clément Michel, qui, même si elle s'intitule La Stratégie de la poussette, reste bien poussive. Charlotte Le Bon, ex-Miss météo sur Canal +, a peine à émerger de cette accumulation de clichés comme autant de cumulonimbus. Rapahël Personnaz ne s'en sort pas côté couches-culottes.
Mieux vaut revoir l'excellentTrois hommes et un couffin de Coline Serreau, pionnier dans l'art du biberon bien dosé et de la paternité.
Une comédie romantique à la française terriblement convenue, mais qu'illumine ça et là l'indéniable grâce de Charlotte Le Bon et l'abattage sympathique de Jérôme Commandeur. Mais c'est insuffisant...
Les bébés au cinéma, ça donne parfois des moments cocasses et touchants. Ça ne fait pas un bon film pour autant. Cette « Stratégie » se résume souvent à une galerie de caricatures (le copain homo, la fille nympho…) et de situations insipides.
Clément Michel tourne une première comédie assez facile, et surtout pas très drôle, avec grosses ficelles et forces quiproquos archi-classiques.
La « Poussette » est poussive et n’a guère mieux à offrir qu’un joli couple de cinéma (Charlotte Le Bon et Raphaël Personnaz) livré en pâture à la médiocrité des canons télévisuels et boulevardiers.