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Le film n’est pas aussi riche que les plantations de riz de Tangchao, autour desquelles tourne la vie de la famille d’A Qiu, 12 ans. Le cocktail journal intime plus voix off confère à La Rizière un ton trop didactique quand il suffirait de laisser parler les images, et on peine à cerner le parti pris de Xiaoling Zhu, entre Chine traditionnelle et Chine moderne. Le film est à la lisière du niais mais surprend par sa fin sombre et fataliste. On s’offre notre dose d’exotisme avec de superbes paysages et des dialogues écrits en dong, mais la jolie chinoiserie espérée s’avère être une contrefaçon.
Toutes les critiques de La rizière
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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[Les rizières en terrasses des Dong] sont le support d'une fiction fragile, chronique familiale jouée par des non-professionnels et filmée au rythme des saisons. (...) La réalisatrice cherche l'équilibre. Mais son film est traversé par une familiarité précieuses avec tout ce qu'elle montre.
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On aurait préféré un modeste documentaire à cette fable empotée, mal foutue, sur la disparition d'une tradition ancestrale mal connue. (...) Un gâchis rageant.
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Proche du documentaire dans sa forme et ses intentions, La Rizière plante ses caméras dans une Chine profonde invisible des écrans de cinéma. Dommage que sa base fictionnelle, trop didactique, nuise un peu au voyage.
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"La Rizière" a le charme des commencements sages. (... ) cette chronique des quatre saisons parvient à attirer une attention qui dépasse à la fois le dépaysement touristique et la réussite scolaire.
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À demi réussi, à demi victime d'une tentative non assumée, le film est aussi à deux pas de tomber dans une description enjolivée d'une vie campagnarde (...) Mais malgré cela, le film ne manque pas de charme grâce notamment à la qualité de son opérateur (...) et la spontanéité de sa jeune actrice.
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Autant de thématiques passionnantes sur le papier mais que la réalisatrice peine à exploiter cinématographiquement, substituant malheureusement l'illustration à la mise en scène.
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Tourné en langue dong (minorité chinoise vivant dans le sud-est de la Chine), cette chronique Unesco de la tradition préservée a le côté désuet d’une soirée diapo et des albums de « Martine » (la petite fille héroïne aux champs, à l’école, en hiver, en été…). La beauté des images nous sauve de l’ennui.
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Entre nécessité du témoignage, ambition pédagogique et esthétique d'imagier, les personnages ont bien du mal à exister pour eux-mêmes et le récit à décoller.