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Nicolas Philibert clôt ici en beauté une trilogie qui restera un marqueur dans sa carrière. Un voyage en psychiatrie entamé avec Sur l’Adamant, cette péniche parisienne qui offre un cadre de soins et des ateliers culturels à des patients en souffrance psychique puis Averroés et Rosa Parks, centré sur des échanges entre soignants et malades. Ici, le réalisateur s’intéresse aux visites que font les soignants du même pôle psychiatrique de Paris Centre aux domiciles de trois patients empêtrés dans des soucis domestiques. Et après s’être effacé dans le deuxième volet, il revient au cœur du dispositif, qu’il interpelle ou soit interpellé, sans ne rien perdre de ce regard toujours à parfaite distance de ceux qu’il filme. Il n’assène aucune leçon mais donne à voir et à entendre pour balayer tous les a priori sur un monde que peu ont su capter avec autant de justesse et de sensibilité, non dénuée d’espièglerie.
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Nicolas Philibert clôt ici en beauté une trilogie qui restera un marqueur dans sa carrière. Un voyage en psychiatrie entamé avec Sur l’Adamant, cette péniche parisienne qui offre un cadre de soins et des ateliers culturels à des patients en souffrance psychique puis Averroés et Rosa Parks, centré sur des échanges entre soignants et malades. Ici, le réalisateur s’intéresse aux visites que font les soignants du même pôle psychiatrique de Paris Centre aux domiciles de trois patients empêtrés dans des soucis domestiques. Et après s’être effacé dans le deuxième volet, il revient au cœur du dispositif, qu’il interpelle ou soit interpellé, sans ne rien perdre de ce regard toujours à parfaite distance de ceux qu’il filme. Il n’assène aucune leçon mais donne à voir et à entendre pour balayer tous les a priori sur un monde que peu ont su capter avec autant de justesse et de sensibilité, non dénuée d’espièglerie.
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- La machine à écrire et autres sources de tracas
La machine à écrire et autres sources de tracas
Première
(2 critiques)