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Chef opérateur recherché (on lui doit la photo sophistiquée de "Sur mes lèvres" et d’"Intouchables"), Mathieu Vadepied signe un premier long métrage en forme de conte urbain. Soit l’histoire d’Adama, collégien capable mais démotivé auquel des fonctionnaires responsables donnent une deuxième chance. Saura-t-il en profiter et éviter le piège de l’argent facile que procure le deal de shit ? Nulle trace de cynisme dans ce film à thèse, qui fait l’éloge de la République. Manichéen, certes, angélique, sûrement, mais aussi porteur d’espoir.
Toutes les critiques de La Vie en Grand
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film le plus espiègle et charmant qu’il nous ait été donné de voir à Cannes durant cette quinzaine.
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Le diable est donc dans les détails et, sous ses airs irréprochables (c’est à ce statut qu’aspire continuellement le petit Adama pour mener à bien son entreprise de vente), "La Vie en grand" place en son cœur le parfum sulfureux de la liberté et de l’allégresse.
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Le diable est donc dans les détails et, sous ses airs irréprochables (c’est à ce statut qu’aspire continuellement le petit Adama pour mener à bien son entreprise de vente), "La Vie en grand" place en son cœur le parfum sulfureux de la liberté et de l’allégresse.
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(...) le film peut sembler banal, mais il est réalisé avec une légèreté, un naturel, une justesse, une bienveillance qui sont tous sauf banals.
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le film peut sembler banal, mais il est réalisé avec une légèreté, un naturel, une justesse, une bienveillance qui sont tous sauf banals.
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Le charme du duo que forment Balamine Guirassy et Ali Bidanessy et la vivacité avec laquelle est conduit le récit font passer ces maladresses, les transforment même en atouts pour ce film qui s’évertue avec énergie et désinvolture à renverser les lieux communs pesant sur les évocations des périphéries et de leurs habitants.
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Le charme du duo que forment Balamine Guirassy et Ali Bidanessy et la vivacité avec laquelle est conduit le récit font passer ces maladresses, les transforment même en atouts pour ce film qui s’évertue avec énergie et désinvolture à renverser les lieux communs pesant sur les évocations des périphéries et de leurs habitants.
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Bien qu’il y soit question du poids du déterminisme social, le scénario insiste sur la notion d’espoir. De la lumière, il y en a au-dessus de chaque personnage et c’est ce qui rend cette expérience optimiste.
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Bien qu’il y soit question du poids du déterminisme social, le scénario insiste sur la notion d’espoir. De la lumière, il y en a au-dessus de chaque personnage et c’est ce qui rend cette expérience optimiste.
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A Stains, le tournage s'est passé comme dans du beurre. A Cannes, cette agréable comédie a fait fondre la salle.
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Une tendre comédie sociale.
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Son regard sur la banlieue échappe à toute facilité condescendante. Mais son parti pris d'un cinéma qui cherche à apaiser dans la lignée de celui de ses producteurs Nakache et Tolédano, constitue la limité du film.
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Prenant le parti d’un mélange détonant de réalisme et de fantaisie, cette comédie sociale emmêle la vraisemblance et la fiction de façon troublante, presque dérangeante quand elle frise les clichés.
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Son regard sur la banlieue échappe à toute facilité condescendante. Mais son parti pris d'un cinéma qui cherche à apaiser dans la lignée de celui de ses producteurs Nakache et Tolédano, constitue la limité du film.
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L'addition est un peu lourde, comme souvent dans les feel good movies, pour le deuxième long métrage de Mathieu Vadepied qui carbure à un optimisme forcé, prenant constamment le risque de déraper dans une leçon de vie illusoire, aux antipodes d'un naturalisme dont il se réclame pourtant.
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(....) les deux petits antihéros, âgés de 14 et 11 ans, sont si justes, naturels, bravaches et touchants qu'on est vite conquis.
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(...) les deux petits antihéros, âgés de 14 et 11 ans, sont si justes, naturels, bravaches et touchants qu'on est vite conquis.
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Feel good movie qui ne casse pas trois pattes à un canard, "la Vie en grand" ne s’embarrasse pas trop de vraisemblances.
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L'addition est un peu lourde, comme souvent dans les feel good movies, pour le deuxième long métrage de Mathieu Vadepied qui carbure à un optimisme forcé, prenant constamment le risque de déraper dans une leçon de vie illusoire, aux antipodes d'un naturalisme dont il se réclame pourtant.