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Un universitaire réputé se retrouve bombardé ministre de la Famille, alors qu’il est en train de se noyer dans la multitude d’événements mettant à mal la sienne. Voilà le savoureux paradoxe qui sous-tend le deuxième passage à la réalisation de Louis-Do de Lencquesaing sans réussir pour autant à faire péter les coutures d’une énième variation autour de la famille, sous-genre (trop) régulièrement prisé par le cinéma français. Peu après le très démonstratif Fête de famille de Cédric Kahn, cette Sainte Famille a certes le mérite de la jouer plus mezzo vocce... mais présente l’inconvénient de ne jamais vraiment imprimer à l’écran. Le film aurait duré 15 minutes de plus ou de moins, cela n’aurait pas changé grand-chose à l’affaire. Si ce n’est le plaisir d’y retrouver la très juste Laura Smet, trop rare sur grand écran. Mais ça ne suffit pas à en masquer tous les défauts.