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Collégienne déphasée et sans amis, Marie-Luce vit dans une pension de famille pour seniors dirigée par son père (Philippe Katerine). Un jour, elle s’incruste à une soirée déguisée en homme et s’invente un double masculin, Léo. Ses camarades s'intéressent enfin à elle, dont Émile, sur qui elle a flashé. Mais Émile tombe sous le charme de Léo et pas de Marie-Luce… Récit d’initiation porté par la découverte Brune Moulin (primée au festival de l’Alpe d’Huez), le film de Victoria Bedos repose sur la belle idée d'une relation contrariée par une identité genre pas encore définie. Mais La Plus Belle Pour Aller Danser se perd dans des éléments scénaristiques artificiels (la passion de Marie-Luce pour Cioran et Marivaux, pur cliché intello ; le foyer de seniors peuplé de petits vieux adorables…) qui écornent sa crédibilité et sa douce mélancolie.