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Après Pablo Trapero, Lucrecia Martel, Fabian Bielinsky, Veronica Chen et quelques autres, le dernier prodige de cette éclatante renaissance s'appelle Santiago Otheguy, 34 ans à peine et déjà un univers qui éclate dans ce premier long-métrage au noir et blanc intense. La caméra d'Otheguy capte chaque nuance du drame qui, peu à peu, se dessine et sur lequel la nature touffue va bientôt se refermer.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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A travers ce duel elliptique, exilé dans le brouillard aquatique et la touffeur des sous-bois, le récit met aux prises, sur fond de paupérisation et de tragédie criminelle, la nature et la civilisation, la défense autarcique d'un territoire et l'ouverture à autrui, la violence pulsionnelle et la liberté d'aimer. Un film mystérieux et envoûtant, une très belle promesse de cinéma.
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Grands espaces. Longs silences. Superbes cadrages à la lumière étrange… Et pourtant, la beauté de ce premier film en noir et blanc ne vient pas d’abord de sa forme.(...) le film baigne dans un climat de frustration intense qui évoque l’univers tourmenté, moite, morbide et fascinant de Tennessee Williams.