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Topographie minimaliste (une maison perdue dans la forêt) et mise en scène syncopée pour ce premier long radical qui, de loin, évoque une version enragée du cinéma des frères Dardenne. Portrait d’un ado en colère (au point de menacer de tuer ses parents avec un fusil de chasse), La Fin du silence emporte le morceau grâce à la sécheresse de son récit et au choix de ne jamais s’encombrer de psychologie. Maladroite mais abrasive, cette intrigante tragédie familiale située dans les Vosges sonne comme la relecture punk d’un téléfilm « terroir » de France Télévisions.
Toutes les critiques de La Fin du silence
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La fin du silence est un film viscéral et mystérieux. Tous les personnages semblent avoir quelque chose à cacher. Dans les rôles principaux, Thierry Frémont, Marianne Basler et Carlo Brandt sont excellents.
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(...) Roland Edzard, plasticien qui passe ici à la mise en scène de cinéma, n'a pas raté son coup. Peu de films peuvent se prévaloir de ce pouvoir de suggestion. Le reste, ce qui d'habitude fait avancer un film - le récit, les personnages - est loin d'être aussi exceptionnel.
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Film sur la nécessité de la parole, contre les non-dits qui exacerbent les macérations malsaines, La Fin du silence a des airs de western revu par Pialat ou les Dardenne.
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Ça démarre plutôt bien: une violente et mystérieuse cabale familiale contre le fils cadet, enregistrée au scalpel façon Haneke des bons jours. Ça se faisande par la suite: le sauvageon atterrit chez le chasseur d’en face et le film de lancer des pistes psychologisantes sans vouloir donner l’air d’y toucher. Mais les acteurs font mouche, surtout Thierry Frémont, plutôt inquiétant en gentleman farmer dégénéré.
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Gageons que le prochain essai du cinéaste fera plus de bruit.
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Traité comme des archétypes, les personnages de ce sordide fait divers laissent sur place les spectateurs.
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Représentation maladroite de la violence dans les rapports familiaux, La fin du silence est un coup dans l’eau pour son réalisateur.
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Un ado disjoncte sous les yeux de sa famille impuissante. Mise en scène nerveuse, atmosphère angoissante, excellents acteurs (Carlo Brandt, Thierry Frémont). Reste un “léger” problème : les liens entre certains personnages nous demeurant obscurs jusqu'au bout, on se fiche de ce qui leur arrive.