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Lors d’un repas de famille, une grandmère de 92 ans exprime à ses enfants et petits-enfants le désir de mettre fin à ses jours. Adapté du roman éponyme de Noëlle Châtelet, le récit traite de la mort d’une manière plus épicurienne que tragique, en montrant comment une femme trouve un second souffle auprès de sa mère lorsque celle-ci lui explique son choix de partir sans souffrir. Les échanges de regards entre les excellentes Sandrine Bonnaire et Marthe Villalonga constituent les meilleures parties de ce lumineux mélo. Ils compensent la faiblesse de certains personnages secondaires, comme le petit-fils surfeur, qui jouent inutilement la carte de la comédie pantouflarde.
Toutes les critiques de La dernière leçon
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce film est une réussite par la délicatesse qui s'en dégage sans jamais rien gommer des effets dramatiques qu'une telle décision provoque. (...) La Dernière Leçon parvient, cerise sur le tombeau, à glisser dans son propos des sourires et des éclats de rire.
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Des scènes d'une tendresse bouleversante sur le couchant d'une vie, une Marthe Villalonga royale, chair fanée, carcasse racornie et petits pas disloqués, des tête-à-tête soleil ou tempête débordant d'un amour qui n'ose se dire : il y a dans ce film à rire et à pleurer.
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La tendresse que le personnage ressent pour son fils qui refuse d’accepter sa décision (excellent Antoine Duléry dans un rôle délicat) et la complicité qui l’unit à sa fille font de cet appel au droit de mourir une fantastique ode à la vie.
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Une note triste, une note légère, un moment lumineux, un moment sombre se succèdent avec régularité. Mais cette banalité de la mise en scène accompagne des fragments de récit intenses puisés dans le livre témoignage de Noëlle Châtelet.
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On pardonne quelques maladresses de mise en scène (des ralentis et des séquences oniriques superflus) pour se concentrer sur un récit déchirant, dont la force réside dans la multiplication des points de vue, sans jamais porter de jugement.
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Jamais avare d’un raccourci, d’un dialogue ou d’un plan qui souligne, plutôt trois fois qu’une, le sens de son propos (...), la réalisatrice étale ses bons sentiments à la truelle dans les cases d’un scénario tellement convenu qu’on se demande qui il pourra bien émouvoir.
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Entre Marthe Villalonga et Sandrine Bonnaire, le courant passe à l’évidence, faisant oublier une facture dans l’ensemble assez plate.