-
Ancien policier, Gabriel élève seul sa fille depuis la mort de sa femme. Un job très bien payé lui tombe du ciel : livrer de mystérieuses mallettes dans le monde entier. Le début est intrigant et, malgré un
personnage calibré (le flic revenu de tout), ça marche grâce à un Jérémie Renier plongé dans un univers minéral troublant. Hélas, plus le film avance, moins on y croit. Et même si personne ne peut imaginer le pot aux roses, il est si invraisemblable que l’on s’en moque.
Toutes les critiques de La Confrérie des Larmes
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Le mystère le plus épais persiste jusque dans les derniers instants du film, mais l'on cesse de s'y intéresser bien avant qu'il ne se dévoile, faute d'indices qui nous permettraient de fusionner plus loin encore avec le personnage, de partager l'enquête. Or, lorsqu'il finit par se dévoiler, on reste pantois devant la richesse, la force de la solution trouvée par Jean-Baptiste Andrea et son coscénariste Gaël Malry. Mais il reste trop peu de temps pour comprendre, juste assez pour être saisi, et frustré que les deux scénaristes se soient sous-estimés au point de croire qu'ils n'avaient dans les mains que le soubresaut final d'un film d'action. Mais la chute avait bien trop d'élégance pour s'y restreindre.
-
Il fallait bien le talent de Jérémie Renier, autant capable de jouer l'épave que le fringant, pour trouver ses repères dans cette histoire traversée de situations et dialogues qui confinent parfois au cliché (le drame personnel de Gabriel, le rôle prévisible du personnage féminin, etc.). Son aptitude à susciter l'empathie permet au réalisateur Jean-Baptiste Andrea de signer un film certes bancal mais attachant.
-
Un polar sombre et énigmatique qui distille son angoisse jusquà son dénouement, bluffant.
-
Alors, certes, avec un peu de recul on perçoit facilement toutes les faiblesses du tissu narratif : La Confrérie des larmes multiplie les invraisemblances et mène à une sortie faiblarde. Le film n’a pas la solidité d’un Jason Bourne. Pour autant, reconnaissons à Jean-Baptiste Andréa son enthousiasme et son savoir-faire, le tout au service d’un récit trépidant qui doit plus au serial des sixties qu’aux films d’action contemporains. Il n’est pas interdit de comparer sa démarche à celle de Luc Besson : de cette comparaison, le réalisateur ressort la tête haute. Au moins aussi efficace dans sa mise en scène, il a pour lui sa sincérité et une réelle absence de cynisme.
-
Jérémie Renier ne manque pas d'épaisseur mais le réalisateur Jean-Baptiste André n'est pas Luc Besson ! Son scénario abracadabrantesque tourne en eau de boudin, et le suspense se referme sur du vide.
-
Pathétique dans la forme, grossier dans le fond, cette confrérie des larmes est le symbole de tout ce que ne doit pas être un thriller.
-
Jérémie Renier se retrouve piégé dans une course contre la montre alors que le spectateur ne fait que regarder la sienne.
-
Si Andrea a toujours fait preuve d'une réelle inventivité et une patte indéniable sur ses projets outre-atlantique, on se demande encore comment une telle faute de goût a-t-elle été possible. Embourbé dans ce merdier, on retrouve un Jérémie Rénier qui nous avait pourtant habitué lui aussi à beaucoup plus de subtilité, enfonçant le clou d'un ratage assez impressionnant.
-
On ne demande qu’à se laisser captiver par ce pitch engageant d’autant que, dans la première partie, le rythme est soutenu et que Jérémie Renier est excellent en flic revenu de tout. Malheureusement,
l’intrigue se délite assez vite avec une conclusion à la limite du ridicule. -
Après une première partie très intrigante, la fin vire au grand-guignol. C’est d’autant plus dommage que l’interprétation des acteurs est remarquable.
-
Si on s'en tenait à la seule jubilation de Jérémie Renier (...) "La Confrérie des larmes serait plaisant à suivre (...) Très vite hélas, sa belle densité dépouillée se heurte à nombre de maladresses alentour, voire d'insuffisances scénaristiques.
-
Un ex-flic aux abois accepte de convoyer des valises, avec interdiction de les ouvrir. Hélas, une fois déverrouillées, les valoches de Jean-Baptiste Andrea déversent tous les défauts du pire polar.
-
Le dénouement est à ce point ridicule qu'il en est drôlissime. A condition de voir le film gratuitement.
-
Si l'amorce de ce polar est alléchante, le traitement rocambolesque du récit agace rapidement, victime d'un scénario qui frise le grand n'importe quoi. Rebondissements en cascades, rythme trépidant au détriment du fond, succession de scènes d'action sans queue ni tête… On se croirait dans une mauvaise imitation des romans noirs de Jean-Christophe Grangé. Et, surtout, on se demande ce qu'est allé faire Jérémie Renier dans La Confrérie des larmes, hallucinant ersatz de thriller à l'américaine, dont le final est vulgaire à pleurer.
-
L’esprit de sérieux et l’invraisemblance la plus totale plombent ce thriller sur la folie des hommes dont la résolution, aussi miraculeuse que nauséeuse, puise sans l’améliorer à la veine des romans de Jean-Christophe Grangé.
-
Un scénario affligeant, une réalisation prétentieuse, des péripéties abracadabrantes (...) Rien ne tient la route dans ce thriller grotesque.